L’étude parue dans la revue Water Research, « montre le potentiel des images satellites à très haute résolution spatiale Pléiades, associées à des algorithmes d’apprentissage automatique, pour cartographier automatiquement le recouvrement des herbiers », souligne le CNRS dans son bulletin d’informations. « Appréhender la dynamique de ces herbiers et quantifier leur biomasse est une préoccupation majeure pour soutenir des programmes de gestion efficace des hydrosystèmes », expliquent les chercheurs. Aujourd’hui, le développement des végétaux aquatiques en rivière est souvent suivi sur des zones restreintes.
PUBLICITÉ
Investigations complémentaires
Avec cette méthode, le recouvrement des herbiers peut être prédit avec une erreur moyenne de 20%. « A l’échelle d’un tronçon de rivière, l’erreur sur l’estimation de la biomasse totale de la végétation aquatique ne dépasse pas 11 % », soulignent les auteurs. Les chercheurs mènent toutefois des « investigations complémentaires (…) pour rendre l’outil opérationnel dans des contextes hydrologiques variés et permettre ainsi un suivi multidates et multisites de la végétation aquatique ».