Selon le WWF, les forêts mondiales ont perdu 43 millions d’hectares entre 2004 et 2017. Cela équivaut à 80% de la superficie de l’Hexagone. Le phénomène se concentre sur 24 « points chauds » repérés par l’ONG, dont 9 en Amérique latine. « Situés dans les zones tropicales et subtropicales, certains sont déjà connus et actifs depuis plusieurs années comme au Cerrado, dans le Bassin du Congo ou le bassin du Mékong et l’analyse plus fine en fait apparaître d’autres », indique le WWF dans un communiqué. La région du Cerrado, au Brésil, aura perdu à elle seule 3 millions d’hectares de forêt entre 2004 et 2017, et plus de 30% de sa surface depuis les années 2000. Principale responsable : l’agriculture, notamment la culture du soja.
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Les auteurs du rapport soulignent aussi que les forêts non déforestées subissent les conséquences de la déforestation. Elles sont 45% à avoir subi des dégradations ou des fragmentations. De fait, elles sont plus vulnérables aux feux de forêt : « L’année 2019 a en effet été particulièrement dévastatrice pour les forêts du fait des méga-feux en Amazonie brésilienne, en Bolivie, en Indonésie, dans le Chaco ou encore en Australie, et leur impact a été encore amplifié dans les forêts dégradées », poursuit le WWF.