La surface départementale arborée actuellement est de 16 %. Crédits : Wikimedia Commons
Le Conseil départemental de Seine-Saint-Denis dévoile sa « charte de l’arbre », afin d’agir pour la protection et le développement du patrimoine arboré dans le département.
Le département de Seine-Saint-Denis ambitionne de planter 30.000 arbres à l’horizon 2030. Un engagement pris dans le cadre de la « charte de l’arbre », du plan Canopée adopté en 2020 par le Conseil départemental. Cette résolution vise à atteindre 20 % de couverture arborée de la Seine-Saint-Denis d’ici 2030 contre 16 % aujourd’hui.
Doté d’un budget total de 60 millions d’euros pour 10 ans, le plan Canopée mettra en place des mesures pour limiter les îlots de chaleur, la pollution atmosphérique et améliorer le bien-être des habitants et l’accueil de la biodiversité. De plus, les essences plantées seront choisies en fonction de leur résistance aux aléas climatiques et aux maladies, et leur accueil de la biodiversité.
11 partenaires ont réitéré leur volonté de s’engager dans cette démarche lors du premier comité Canopée : les villes de La Courneuve, Saint-Denis, L’Ile-Saint-Denis, Noisy-le-Sec et Bagnolet, l’EPT Plaine Commune, le bailleur Seine-Saint-Denis Habitat, la SEM Séquano Aménagement, l’association Halage, La Ferme du Sausset et France Nature Environnement 93.
Quatre grands objectifs
Ces derniers s’engagent également à respecter les quatre grands axes d’action déclinés dans la charte :
- Entrer dans la démarche « Eviter - Réduire - Compenser » afin de prendre en compte les arbres dans tous les projets et les préserver dans un milieu urbain en évolution permanente ;
- Partager une culture technique commune à travers des outils élaborés par le Département : fiches du guide technique Canopée pour mieux protéger, mieux planter, mieux gérer et mieux expliquer les arbres et la gestion qu’ils nécessitent ;
- Susciter des projets en engageant des partenariats avec chaque acteur du développement urbain ;
- Mobiliser et faire preuve de pédagogie auprès du public et des jeunes en expliquant la nécessité de respecter les arbres existants et d’en planter pour les générations futures.