Un investissement record est alloué à la protection du récif corallien en Australie. Crédit : Pixabay
Le gouvernement australien investit un milliard de dollars australiens supplémentaires, soit près de 630 millions d’euros dans la protection de la Grande Barrière de corail. Un financement qui vise à soutenir en priorité la recherche scientifique marine et le déploiement de nouvelles technologies d’adaptation au climat.
La somme supplémentaire d’un milliard de dollars australiens porte l’investissement du gouvernement fédéral à plus de 3 milliards de dollars australiens (environ 1.89 milliards d’euros). Cet investissement mobilisé dans le cadre du plan Reef 2050, sera dédié à la protection du récif coralien à travers la recherche scientifique marine, au déploiement de nouvelles technologies d’adaptation au climat, et des programmes d’amélioration de la qualité et de la gestion de l’eau.
« Ce récif est déjà le mieux géré au monde et aujourd’hui nous revoyons notre engagement à la hausse », commente le Premier ministre Scott Morrison, avant de poursuivre « nous soutenons la santé du récif et l’avenir économique des opérateurs touristiques, des prestataires hôteliers et des communautés du Queensland qui sont au cœur de l’économie du récif ».
Réduire les menaces
L’enveloppe supplémentaire de 630 millions d’euros sur neuf ans est partagée comme suit : 365,8 millions d’euros sont alloués à l’amélioration de la qualité de l’eau afin de remédier à l’érosion, améliorer l’état des sols et réduire le ruissellement de pesticides. 159,5 millions d’euros pour la gestion et la conservation des récifs, c’est « un soutien supplémentaire à l’Autorité du parc marin de la Grande Barrière de corail pour réduire les menaces posées par l’étoile de mer acanthaster, mettre en œuvre des systèmes avancés pour surveiller la santé du récif, et empêcher la pêche illégale », peut-on lire dans un communiqué.
58,5 millions d’euros sont dédiés à la recherche et au déploiement de dispositifs scientifiques de pointe en matière de résilience des récifs et de stratégies d’adaptation. Les 46,9 millions d’euros restants sont consacrés à des projets menés par les propriétaires traditionnels et les communautés, sur la protection des espèces, la restauration des habitats, les programmes scientifiques citoyens et les débris marins.
« Grâce à des avancés scientifiques majeures, allant de l’ensemencement et la restauration des coraux à l’amélioration de la qualité de l’eau, en passant par les systèmes de gestion de l’eau et de conformité les plus récents, sans oublier la protection des espèces locales, nous travaillons véritablement sur tous les aspects du récif », a déclaré la ministre de l’Environnement, Sussan Ley.