Biotope, spécialiste de l’ingénierie écologique et de la conservation de la nature, entre au capital de BioConsult SH et HiDef à hauteur de 27 %. Les trois structures coopéreront ainsi au service de l’étude des oiseaux et mammifères marins. 
 
Rassemblés par une vision commune, Biotope, BioConsult SH, cabinet allemand sur les enjeux écologiques et la société britannique HiDef Aerial Surveying, spécialiste des relevés aériens numériques haute résolution de la faune marine, unissent leurs compétences et leurs technologies pour établir des études d’impacts environnementales les plus robustes possibles afin de définir et mettre en œuvre des projets de conservation de la nature à l’échelle mondiale. 

Avec l’entrée de Biotope au capital de BioConsult SH et HiDef à hauteur de 27 %, les trois entités forment désormais un groupe de près de 800 collaborateurs, pour 80 millions d’euros de chiffre d’affaires cumulé. Après plus de sept années de coopération centrée sur les suivis aériens mais également sur l’évaluation des enjeux environnementaux et les retours d’expérience sur les suivis des impacts des parcs éoliens en mer, les trois acteurs entendent désormais intensifier leurs efforts d’innovation dans les domaines de la recherche et du conseil en matière d’écologie en vue de proposer de nouveaux services au service de l’étude des oiseaux et mammifères marins. 

Déjà présent aux quatre coins du monde, Biotope renforce ses positions en Europe à travers ce rapprochement avec BioConsult SH qui s’est enrichie des équipes d’HiDef Aerial Surveying. Le déploiement de Biotope sera ainsi facilité dans les pays anglosaxons (notamment les États-Unis et l’Australie), tandis que BioConsult et HiDef Aerial Surveying pourront bénéficier de projets dans les filiales internationales de Biotope. 

« Nous sommes ravis de concrétiser un partenariat de longue date avec des entreprises liées par des valeurs communes de rigueur, d’innovation et de passion. Nous travaillons sur des enjeux par nature complexes pour des projets qui couvrent une série de sujets biologiques et nous avons mesuré ces dernières années combien il était précieux de pouvoir s’appuyer sur des équipes basées dans différentes zones géographiques. C’est notamment le cas dans les nombreux projets d’éoliennes en mer, rares sont par exemple les oiseaux marins qui restreignent leur déplacement dans des frontières nationales », déclare Frédéric Melki, Président de Biotope.