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La face cachée du web

PUBLIÉ LE 15 JUILLET 2014
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
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Un immense chantier. Les études qui se succèdent confirment l'impact grandissant de l'informatique sur l'environnement. Le sujet reste pourtant à explorer, car ses facettes sont nombreuses. L'Ademe, avec l'association Green Code Lab, apporte une nouvelle pierre à l'édifice. Le 3 juillet, ils ont présenté une étude sur l'efficacité énergétique et l'empreinte environnementale de la navigation sur la Toile. L'occasion, d'abord, de confirmer la tendance actuelle. « On voit émerger de nouveaux usages, notamment l'Internet des objets, qui devraient générer de très grandes quantités de petites données », observe Alain Anglade. L'ingénieur expert de l'Ademe cite le cabinet Gartner, qui chiffre à 50 milliards le nombre d'objets connectés dans le monde en 2020… sans compter les ordinateurs, ni les téléphones portables. L'occasion, surtout, de changer de perspective. « L'habitude veut que l'on s'intéresse aux matériels », pointe-t-il. Cette fois-ci, l'étude s'est penchée sur les logiciels qui permettent à chacun de surfer. « Même si la consommation des utilisateurs d'Internet est très diffuse, elle atteint un volume énorme en cumulé », justifie Olivier Philippot, président de Green Code Lab. Dans un précédent rapport, publié en avril et intitulé « Énergies demain », l'Ademe avait étudié divers scénarios prospectifs. Dans tous les cas, le poste informatique s'avérait le plus important dans le bilan énergétique des équipements domestiques français en 2030. La nouvelle étude, intitulée « Web energy archive », a consisté à mesurer pendant quarante secondes la consommation de 500 sites internet français. Les résultats sont sans appel. Par exemple, l'impact des 100 sites les plus consultés représente la consommation de 3 077 foyers sur une année, soit 8 GWh. Et ce, en ne comptant que la consommation des utilisateurs (leurs ordinateurs), pas les infrastructures en support (centres de données, etc.). Mais c'est surtout la disparité des résultats qui frappe, avec un rapport de 1 à 20 entre les sites les plus sobres et les plus énergivores. Green Code Lab entend donc sensibiliser à l'écoconception des pages internet. Parmi les bonnes pratiques, l'attention doit être portée sur les images, qui comptent en moyenne pour 65 % du poids d'une page. Ou encore sur les polices de caractères. L'objectif est de créer une base participative de référence sur la consommation des sites web. Et d'élaborer un outil, sur le modèle des étiquettes énergie, à apposer sur les sites pour valoriser les efforts de leurs concepteurs en termes d'efficacité énergétique.
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