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Quand les transporteurs chassent le CO2

PUBLIÉ LE 20 OCTOBRE 2014
LA RÉDACTION
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La charte « Objectif CO 2, les transporteurs s'engagent », de quoi s'agit-il ? Le dispositif a déjà six ans. Lancé en 2008 pour le transport de marchandises, il a été étendu en 2011 à celui des voyageurs. Son principe ? Il s'agit d'un engagement volontaire, signé par l'entreprise sur trois ans, avec des objectifs de réduction des émissions de CO2 . Le dispositif lancé par l'Ademe a été évalué. Premier constat : « Les objectifs de réduction varient d'une entreprise à l'autre et dépendent de leurs points de départ. Mais ils oscillent géné ra lement entre 5 et 10 % », résume Gérald Lalevée, ingénieur à l'Ademe. L'entreprise signataire bénéficie d'un accompagnement individuel. Si elle fait appel à un bureau d'études, l'Ademe peut lui octroyer une subvention allant jusqu'à 50 %. Les signataires disposent également d'un code d'accès pour utiliser un outil internet spécifique, mis en ligne en décembre 2012. Véritable tableau de bord, il permet d'obtenir des indicateurs de suivi pour calculer les émissions de CO2, une obligation légale depuis le 1er  octobre 2013. À ce jour, 163 entreprises de transport de voyageurs sont en cours de réengagement. Depuis 2012, si 175 avaient signé la charte, 12 n'ont pas souhaité poursuivre. Du côté du transport de marchandises, depuis 2008, sur 1 034 entreprises ayant signé la charte, 428 ne se sont pas réengagées. 604 sont en cours d'engagement. « Cela peut paraître peu, car ce secteur compte environ 30 000 entreprises, mais la grande majorité d'entre elles n'ont que très peu de salariés, entre 5 et 10. Cela représente tout de même près de 20 % de la flotte, soit près de 100 000 véhicules », décrypte Gérald Lalevée. Selon l'Ademe, la démarche a permis d'éviter le rejet de plus de 700 000 tonnes de CO2 entre 2009 et 2012, et d'économiser entre 2,2 et 3,6 % de carburant sur les trois années d'engagement. Le plan d'action se décline en quatre axes : véhicule, carburant, conducteur et organisation des flux. La modernisation de la flotte est la principale action mise en œuvre : équipements aérodynamiques, choix des pneumatiques, type de véhicules, etc. L'achat de matériel ne bénéficie pas d'aides publiques directes, mais s'appuie sur le dispositif des certificats d'économies d'énergie (CEE). Sur la période 2007-2012, le budget d'intervention de l'État s'élève à un peu moins de 2 millions d'euros. Avec le financement des régions et de l'Europe, il se monte en moyenne à 520 000 euros par an. Selon l'Ademe, le coût de la tonne de CO2 évitée revient alors à 5,70 euros. Pour y parvenir, la panoplie des actions est très vaste : bridage de la vitesse ou de l'accélération, formation des conducteurs à l'écoconduite, suivi de la consommation, mise en place des primes incitatives pour les conducteurs, etc. Parmi celles à fort potentiel : l'utilisation du gaz. « C'est la seule énergie alternative crédible. Les investissements se développent particulièrement en ville », observe l'ingénieur de l'Ademe. Aujourd'hui, le parc GNV est d'ailleurs en croissance et compte 2 500 bus (10 % du parc), 800 à 1 000 bennes à ordures ménagères (13 % du parc) et environ 200 camions porteurs. Le moteur à gaz n'émet pas de particules fines et réduit significativement le niveau sonore. Autre piste à développer : la mutualisation des chargements. « C'est une action assez délicate pour les transporteurs, à mener en concertation avec les chargeurs. En revanche, un plus grand potentiel existe du côté des chargeurs eux-mêmes, en mutualisant les flux entre plusieurs industriels et/ou distributeurs. C'est ce type d'action qui pourra être mobilisé dans une future démarche d'engagement volontaire des chargeurs en cours de construction », développe Gérald Lalevée. L'évaluation de la charte a en effet permis de dégager des recommandations. Parmi lesquelles figure la création de démarches équivalentes pour les chargeurs et les collectivités territoriales. « L'implication des donneurs d'ordres est un point essentiel pour agir sur l'organisation des transports. Par exemple, les collectivités peuvent intervenir sur la réglementation de la circulation en ville », souligne l'ingénieur. Autre nouveauté envisagée : la mise en place d'un label. Il permettrait aux entreprises les plus vertueuses de valoriser, non plus uniquement un engagement, mais aussi les résultats en termes de performance environnementale.
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