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Turbulences en vue

PUBLIÉ LE 22 JUIN 2015
LA RÉDACTION
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L'évolution va être rapide. La loi sur la transition énergétique viendra à peine d'être adoptée que les énergies renouvelables devront apprivoiser l'une de ses mesures phares : le complément de rémunération. Il remplacera le système de tarif d'achat dès le 1er janvier 2016. « Au ministère de l'Écologie, la Direction générale de l'énergie et du climat a lancé une concertation et proposé une première formule de calcul qui suscite des débats. À la fin de ce mois de juin, une proposition devrait être faite aux cabinets ministériels pour qu'ils arbitrent », relatait le 16 juin Damien Mathon, délégué général du Syndicat des énergies renouvelables (SER). Il s'exprimait à l'occasion d'une conférence organisée par GreenUnivers et le SER. Ce complément de rémunération découle des lignes directrices de la Commission européenne, qui impose aux États membres de construire des mécanismes de soutien aux énergies renouvelables plus exposées au marché de l'électricité. Les installations concernées, dont la liste sera précisée par décret, toucheront une rémunération… dont le mode de calcul reste à définir. Seul l'éolien bénéficiera d'un temps d'adaptation. Pour cette filière, c'est un heureux hasard. Son système de tarif d'achat avait été attaqué en justice par des opposants qui y voyaient une aide d'État non notifiée à la Commission européenne. À la suite d'une longue procédure, son tarif d'achat avait finalement été sécurisé juridiquement. Ce n'est pas le cas des autres filières, qui n'ont pas eu à faire face à ce type d'attaque. Résultat : « À partir de 500 kW, toute nouvelle centrale pho-tovoltaïque va devoir gérer ce nouveau mécanisme », précise Daniel Bour, président du syndicat Enerplan. « Cela générera un surcoût important pour chaque projet. Je l'estime entre +10 et +15 % ! Pour deux raisons : les frais d'intermédiation et la hausse des coûts de financement auprès des banques due aux incertitudes supplémentaires qui découleront du fonctionnement du marché. » D'autant qu'il n'y aura pas de période de cohabitation entre les deux dispositifs. « Les Allemands ont été bien meilleurs. Ils ont anticipé de deux ans », compare Jean-Louis Bal, président du SER. Le syndicat appelle au moins à simplifier la formule de calcul du complément de rémunération et à instaurer une « prime de gestion » qui permette l'apprentissage progressif de la vente directe de l'électricité sur le marché. Le SER propose aussi la création d'un « acheteur en dernier recours ». Il offrirait un minimum d'assurance aux exploitants sur l'achat de leur électricité, même à un prix peu attractif. TB
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