Au-delà de son changement de nom – Theolia devient Futuren –, l'entreprise veut prendre un nouveau départ. Pénalisé par un héritage industriel et financier compliqué, lesté notamment par une dette conséquente qu'il a fallu renégocier à plusieurs reprises, le développeur de centrales éoliennes veut reprendre goût au développement. Conforté par la forte réduction de la perte nette au premier semestre 2015, à 1,9 million contre 10,9 millions d'euros un an auparavant, le directeur général, Fady Khallouf, n'exclut pas de pouvoir agréger autour de la plateforme actuelle du groupe d'autres développeurs, même si ses moyens financiers sont encore limités. À terme, l'ex-Theolia compte doubler sa capacité éolienne installée pour compte propre en France et au Maroc, qui s'élève aujourd'hui à 160 MW. Concentré sur l'éolien, le groupe n'exclut pas de revenir vers d'autres sources d'énergies renouvelables alors qu'il avait dû sortir du solaire en mai 2014.