Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
Accueil > Actualités > Cleantech > La fin des financements ?
CLEANTECH

La fin des financements ?

PUBLIÉ LE 28 SEPTEMBRE 2015
LA RÉDACTION
Archiver cet article
Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Le magazine pour les acteurs et décideurs du développement durable et des métiers de l’environnement.
Les énergies fossiles ne manquent pas de ressources financières, mais l'année 2015 pourrait marquer un tournant. D'après une étude du cabinet Arabella Advisors, publiée le 22 septembre, le mouvement de désinvestissement s'accélère : « À ce jour, 436 institutions et 2 040 personnes physiques dans 43 pays, qui représentent 2 300 milliards d'euros d'actifs sous gestion, ont pris la décision de désinvestir des compagnies dans le secteur des énergies fossiles. » Parmi les récentes prises de position : le fonds de pension de retraite de Californie, le fonds souverain norvégien, l'association médicale du Canada, le Conseil œcuménique des Églises ou encore la fondation de l'acteur Leonardo DiCaprio. Un bémol s'impose : la somme évoquée représente la totalité des actifs détenus par les organisations ayant pris des engagements, et non les montants effectivement désinvestis. Les investisseurs n'ont en effet pas dévoilé le détail de leur portefeuille. Cela dit, la dynamique s'étend bel et bien. L'an dernier, 78 % des institutions concernées étaient basées aux États-Unis. Aujourd'hui, seules 57 % le sont. Reste à savoir si cette tendance se prolongera au-delà de la COP 21 en fin d'année. L'économie des énergies fossiles reste très nébuleuse. Le 21 septembre, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) l'a confirmé : « C'est fou !, s'est étranglé Angel Gurria, son secrétaire général (photo). D'un côté, on essaie de réduire les émissions de gaz à effet de serre. De l'autre, on subventionne massivement les énergies fossiles ! » L'organi- sation a dressé l'inventaire des soutiens publics accordés aux énergies fossiles dans 40 pays entre 2010 et 2014. Elle a repéré 800 programmes de dépenses et allégements fiscaux bénéficiant directement aux combustibles fossiles. Pour la France, il s'agit d'aides à la cogénération, au diesel, aux agriculteurs, aux raffineries… Au total, les fossiles recevraient 160 à 200 milliards de dollars par an. Et encore : ce montant ne concerne que les 34 pays membres de l'OCDE et 6 grandes économies émergentes (Brésil, Chine, Inde, Indonésie, Russie et Afrique du Sud). Pas les pays du Moyen-Orient ou d'Afrique du nord, par exemple. De même, l'OCDE n'a comptabilisé que les mesures fiscales domestiques. Pas les mesures transnationales, comme les crédits à l'export pour le charbon. Ces subtilités méthodologiques expliquent pourquoi d'autres organisations, comme l'Agence internationale de l'énergie, obtiennent des sommes bien supérieures qui se comptent en… milliers de milliards de dollars. TB
PARTAGEZ
À LIRE ÉGALEMENT
Orama, une plateforme pour évaluer les critères ESG de l'immobilier
Orama, une plateforme pour évaluer les critères ESG de l'immobilier
Global Bioenergies obtient la certification ISO 9001
Global Bioenergies obtient la certification ISO 9001
Trophées Bâtiments Résilients : candidatez pour l'édition 2024 !
Trophées Bâtiments Résilients : candidatez pour l'édition 2024 !
Batimat 2024 ouvre ses portes du 30 septembre au 3 octobre
Batimat 2024 ouvre ses portes du 30 septembre au 3 octobre
Tous les articles Cleantech
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS