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Accueil > Actualités > Cleantech > Lactips veut emballer le marché des bioplastiques
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Lactips veut emballer le marché des bioplastiques

PUBLIÉ LE 24 MARS 2016
LA RÉDACTION
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Les plastiques sont compatibles avec l'après-pétrole. C'est du moins le pari de la start-up Lactips, qui développe un film plastique biosourcé à base de caséine, une protéine de lait. Elle a levé 1,2 million d'euros auprès des fonds d'investissement Demeter et Emertec en février 2016. « Cette levée de fonds va nous aider à financer notre usine, qui sera fonctionnelle au dernier trimestre 2016 », explique Marie-Hélène Gramatikoff, dirigeante de Lactips. Mais rien à voir avec la galalithe, répandue au début du vingtième siècle, qui était aussi issue de la caséine. « Elle était thermodurcissable et sa fabrication nécessitait du formol, contrairement à notre produit », précise Marie-Hélène Gramatikoff. Fondée en 2014, l'entreprise valorise un brevet issu des recherches menées par Frédéric Prochazka, cofondateur de la start-up. D'autres brevets portant sur la formulation et le procédé devraient suivre cette année. « Le secteur visé en priorité est celui de la détergence, poursuit la dirigeante. Cela nous permettra d'arriver plus vite sur le marché ». Car le plastique en caséine suscite l'intérêt d'industriels souhaitant emballer tablettes ou dosettes, déposées dans les lave-linge par exemple. La start-up mise sur des propriétés avantageuses pour l'environnement. « Notre produit est biodégradable en dix-sept jours. Et il se solubilise bien même à basse température, à l'inverse des emballages actuellement sur le marché », affirme Marie-Hélène Gramatikoff. Autre secteur visé : l'agrochimie. Protégés dans un plastique biodégradable, les pesticides seraient libérés sur les sols lors de la décomposition de l'emballage. « Cela limiterait les quantités de produits phytosanitaires dans l'environnement. Il protégerait aussi les agriculteurs lors de leur manipulation de ces produits », selon la dirigeante de Lactips.  La start-up s'approvisionne en produits laitiers impropres à la consommation afin de « ne pas entrer en compétition avec ceux destinés à l'alimentation. Mais on n'a pas encore trouvé de filière en France qui propose des yaourts périmés ou du lait provenant de vaches malades », déplore Marie-Hélène Gramatikoff. Pour l'heure, trois personnes travaillent au développement du produit, dans un atelier pilote, dans la Loire. En ligne de mire : la commercialisation du produit en 2017. La future usine aura une capacité annuelle de production de 300 tonnes de granulés de plastique, susceptible de monter jusqu'à 1000 tonnes. Lactips compte embaucher dès cette année une dizaine de techniciens et des ingénieurs en plasturgie. Mickaël Charpentier
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