Dirigés par Kumar Varoon Agrawal de l’EPFL, des scientifiques ont mis au point « une nouvelle classe de membranes à haut niveau de rendement, qui dépassent considérablement les objectifs de captage postcombustion », annonce l’école dans un communiqué. Ces membranes recueillent en effet six fois plus de CO2 que les membranes actuelles. « Leur "gas permeation unit" (GPU – unité de mesure de la capacité à recueillir un gaz) a même grimpé à 11.790 [contre 1000 pour les membranes actuelles] lorsque les scientifiques ont combiné la porosité optimisée du graphène, la taille des pores et les groupes fonctionnels (soit les groupes chimiques qui réagissent avec le CO2) », se félicite l’école polytechnique de Lausanne.
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