La plateforme a connu une nette augmentation des financements en 2020. Crédits : Pixabay
La plateforme de financement participatif Lendosphere, a franchi le cap des 100 millions d’euros investis par sa communauté pour le développement des énergies renouvelables.
« C’est un seuil symbolique qui vient d’être franchi » par la plateforme de financement participatif dédiée aux projets de développement durable, Lendosphere. Au total, plus de 100 millions d’euros ont été investis dans les énergies renouvelables par des particuliers et professionnels via la plateforme.
Lancée en 2014, Lendosphere enregistre une croissance moyenne de 50 % par an. Celle-ci a même connu une nette accélération depuis 2020, et ce, malgré la crise sanitaire. Entre 2015 et 2020, le montant moyen des collectes a été multiplié par quatre, pour atteindre 520.000 euros en 2020, et 63 % des membres (sur 18.000) ont investi plusieurs fois à travers la plateforme.
Autre facteur clé de réussite : l’appétence des particuliers pour ces projets. La dynamique que connaît la plateforme est également portée par l’augmentation de la part des particuliers dans le financement participatif. Ce modèle leur a ouvert les opportunités d’investissement dans les énergies renouvelables, alors qu’elles étaient réservées jusqu-ici aux investisseurs traditionnels.
Investissement à impact positif
Les investisseurs et éco-épargants peuvent constituer un portefeuille diversifié à impact environnemental positif en investissant en dette ou en actions. Le ticket d’investissement moyen est de 1 591 euros, avec un minimum fixé à 50 euros et un maximum à 800.000 euros. Le rendement moyen proposé est de 5,05 %, pour des durées d’investissement comprises entre 2 et 6 ans. Dans l’optique de favoriser l’investissement en circuit court, 60 % des projets présentés sont réservés en tout ou partie à leurs riverains.
Par ailleurs, Lendosphere compte un nombre croissant d’investisseurs avertis, de personnes morales et de professionnels de l’investissement, motivés par la recherche pour leurs placements de diversification et d’impact positif.
« En France, l’épargne représente en moyenne 16 tonnes de CO2 par Français et par an : c’est un secteur stratégique auquel s’attaquer pour répondre aux enjeux écologiques de notre siècle. Notre communauté d’investisseurs y contribue, par son dynamisme et sa récurrence », a expliqué Laure Verhaeghe, co-fondatrice et DG de Lendosphere.