Le projet « Auxine » d'Abolis Biotechnologies sera subventionné à hauteur de 900.000 euros. Crédits : Abolis
Cette subvention permettra à l’entreprise, lauréate de l’appel à projets « Relocalisation dans les secteurs critiques » du plan France Relance, d’augmenter ses capacités de développement de molécules d’intérêt utiles à l’industrie française.
Le projet « Auxine », développé par la société spécialiste dans la conception et le développement de micro-organismes capables de produire par fermentation des molécules ou des protéines de spécialité, sera subventionné à hauteur de 900.000 euros dans le cadre du Plan Relance. Abolis mobilisera ce financement pour augmenter les capacités de sa plateforme de biologie de synthèse, « en la dotant de nouveaux outils technologiques pour conduire davantage de projets en parallèle et accélérer ainsi la production de molécules d’intérêt en France et en Europe ».
Sélectionné dans la catégorie « Secteurs fournissant des intrants essentiels à l’industrie » de l’appel à projets « Relocalisation dans les secteurs critiques », Auxine vise à répondre à la demande croissante de produits innovants et bio-sourcés des clients industriels d’Abolis qui sont de plus en plus engagés dans l’amélioration de leur impact environnemental. Cette plateforme de biologie synthétique est également source « d’innovations utiles à l’industrie de la santé, de la nutrition et de la cosmétique, pour être à la fois compétitive et durable », fait savoir la société dans un communiqué.
Par ailleurs, le renforcement de son activité s’accompagnera de la création de plus d’une vingtaine d’emplois en France dans les différents métiers d’Abolis : biologie, génétique, analyse, robotique et fermentation. « Nous sommes très heureux de pouvoir développer l’activité d’Abolis grâce à ce soutien de l’État. Cela nous permet de contribuer à relocaliser les productions dans de nombreux secteurs comme la santé, la nutrition ou encore la chimie, en utilisant des technologies de pointe telle que la biologie de synthèse. Les bioprocédés qui en découlent ont moins d’impact sur l’environnement que les procédés classiques et contribuent par ailleurs à sécuriser les chaînes d’approvisionnement », se félicite Cyrille Pauthenier, président d’Abolis Biotechnologies.