Plus de transparence et de traçabilité autour des projets de restauration sur les marchés volontaires du carbone (MVC). Telle est la promesse d’Ecosystem Restoration Standard, fondé en 2020 par Thibault Sorret (CEO) et Priscille Raynaud, qui introduit une norme de nouvelle génération pour certifier, évaluer et surveiller l’impact de ces projets sur le climat, la biodiversité et les moyens de subsistance des communautés locales.
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Soutenir l’effort des communautés locales
La certification vise également à renforcer les efforts de restauration à petite échelle, menés notamment par les communautés locales. À travers sa nouvelle norme, ERS entend ainsi réduire les barrières à l’accès aux marchés volontaires du carbone pour les projets de restauration de petite taille. « Moins de 5 % des crédits sur les marchés volontaires du carbone proviennent de projets de reforestation, et parmi ceux-ci, la plupart sont des plantations industrielles d’espèces non indigènes. Nous sommes convaincus qu’il faut financer davantage les projets de restauration plus modestes », explique Thibault Sorret, cofondateur et CEO d’ERS,
*La nouvelle norme fera l’objet d’une consultation publique durant le mois de mars.