Expérimentation menée par Sun’Agri à La Pugère. Crédit : Sun’Agri
La société Sun’Agri, spécialiste dans l’agrivoltaïsme dynamique, dévoile des résultats inédits sur les effets bénéfiques de l’agrivoltaïsme sur la gestion de la ressource en eau pour les cultures arboricoles.
Dans un contexte de records de température et de sécheresse battus à travers le monde, Sun’Agri met en avant à travers une récente étude la capacité de l’agrivoltaïsme à atténuer le stress hydrique des plantes et à préserver les précieuses réserves d’eau. Une solution à privilégier pour atténuer les effets négatifs du changement climatique sur les cultures arboricoles.
Les recherches ont été menées dans les Bouches-du-Rhône et la Drôme, sur des cultures de pommiers, de cerisiers et de nectariniers, sous les dispositifs agrivoltaïques de la Pugère (13), d’Etoile sur Rhône (26) et de Loriol (26). Les résultats sont significatifs, montrant une série d’effets positifs dans des situations de sécheresse et de fortes chaleurs.
Un microclimat favorable
L’ombre projetée par les dispositifs agrivoltaïques a permis de réduire la température de l’air jusqu’à 3,8 degrés sous les panneaux, ce qui contribue à créer un microclimat plus favorable pour les cultures. De plus, l’humidité relative a augmenté jusqu’à 14%. Cette amélioration du microclimat a été particulièrement remarquée sur le site de La Pugère, où la température de l’air était en moyenne plus basse de 1,2°C et l’humidité relative plus élevée de 2% lors des mois de juillet 2019, 2020 et 2021.
Réduction des besoins en eau
Les analyses ont démontré une réduction des besoins en eau. À La Pugère, les apports en irrigation ont été jusqu’à 30% inférieurs par rapport à la zone témoin, avec une réduction moyenne de 22% entre 2019 et 2021. À Etoile sur Rhône, les nectarines cultivées sous les dispositifs agrivoltaïques ont nécessité 25% d’irrigation en moins que les nectarines témoins.
Les cultures sous les panneaux photovoltaïques ont ainsi bénéficié d’un statut hydrique plus élevé tout au long de la période estivale irriguée. À La Pugère, le potentiel hydrique des pommiers était en moyenne environ 20% plus élevé sous les panneaux, reflétant un meilleur confort hydrique malgré la diminution des apports en eau. Ce confort hydrique a été observé sur d’autres sites pour les nectarines et les cerises.
Augmentation de la réserve en eau du sol
La technologie agrivoltaïque a également contribué à augmenter la réserve en eau disponible dans le sol. Cette augmentation découle de la régulation du microclimat sous les panneaux, qui réduit la transpiration des plantes et donc la consommation en eau. Ainsi, en plus de réduire les besoins en irrigation, l’agrivoltaïsme contribue également à économiser l’eau disponible dans le sol.