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Veolia et Suez misent sur les jeunes pousses

PUBLIÉ LE 1er JUIN 2011
LA RÉDACTION
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Conscientes de la lourdeur de leurs structures internes de R et D, Veolia Environnement (VE) et Suez Environnement s'intéressent aux start-up pour doper leur innovation. C'est ainsi qu'en février 2010, Veolia a lancé son programme Veolia Innovation Accelerator (VIA), dont Philippe Martin, directeur de la recherche et de l'innovation, explique le principe : « Nous ne voulons pas prendre des participations de 10 % à droite ou à gauche, et perdre du temps dans des considérations financières et juridiques. Si vraiment nous avons un intérêt stratégique dans une société, nous la rachèterons ; mais l'objectif de notre programme est avant tout opérationnel. » Veolia veut aller vite : en douze semaines, un accord - de recherche, de test ou de déploiement commercial - doit pouvoir être négocié avec les start-up internationales qui l'intéressent. 50 MILLIONS D'EUROS Dans une même optique, Suez Environnement a lancé en novembre 2010 son fonds Blue Orange. Ce nouvel outil « d'innovation additionnelle » vient se greffer à son arsenal existant : recherche et développement, partenariats universitaires, essaimages internes, pilotes et tests technologiques avec les start-up, pôles de compétitivité... Ce fonds doté de 50 millions d'euros sur dix ans compte investir 5 millions d'euros par an dans des start-up de l'eau et des déchets, avec un ticket d'entrée moyen d'un million d'euros. « Investir dans les sociétés innovantes repérées très tôt, c'est une façon à la fois plus ouverte et plus risquée de contribuer à l'émergence de futures solutions de marché », considère Adrien Henry, directeur général de Blue Orange. UN TREMPLIN UTILE Du côté de Veolia, le programme VIA commence déjà à porter ses fruits : le groupe a annoncé, en mars, la liste des premières start-up retenues. « Deux cents candidatures ont été évaluées dans le cadre de ce programme, qui ont débouché sur cinq partenariats. Et nous n'en sommes qu'au début », explique Philippe Martin. Parmi les heureuses élues, la française Envolure est spécialisée dans les kits d'analyses environnementales pour les secteurs de l'eau et des déchets. Sa méthode d'analyse est dix fois plus rapide pour un coût dix fois moins élevé. « Au-delà des kits d'analyse que nous concevons spécialement pour Veolia Environnement, ce partenariat nous donne accès à un très large marché que nous aurions beaucoup plus de mal à atteindre seuls », explique Yves Dudal, président d'Envolure.Autre lauréat : la société française CoSMo, qui a mis au point une plate-forme innovante pour modéliser et simuler des systèmes complexes. La modélisation urbaine, qui considère les villes comme une interconnexion de réseaux superposés (transport, eau, déchets énergie...) est un domaine d'application où la technologie de CoSMo est particulièrement efficace et permet de proposer des solutions originales pour le développement des villes durables. À signaler aussi : Ostara Nutrient Recovery Technologies Inc, start-up canadienne spécialisée dans la récupération des nutriments et dans les engrais respectueux de l'environnement. Elle fait équipe avec Veolia Eau pour mettre au point et commercialiser des systèmes novateurs de gestion des eaux usées à faible impact sur l'environnement. Restent deux autres partenariats signés par VE concernant le développement de systèmes de cyclone pour le traitement des fumées - avec le portugais Advanced Cyclone Systems - et les économies de carburants - avec l'américain Greenroad. De son côté, Veolia Water Solutions & Technologies a signé un partenariat de cinq ans avec NanoH20, un fabriquant de membranes qui développe des procédés de dessalement à partir de biotechnologies. Les membranes d'osmose inverse en nanocomposite de NanoH20 concernent le traitement des eaux usées industrielles et municipales, pour des installations petites (1 000 à 2 000 m3/j) à grandes (plus de 100 000 m3/j). « Travailler avec Veolia va permettre d'accélérer l'adoption de la membrane d'osmose inverse en nanocomposite à travers le monde et d'introduire une petite révolution dans les techniques de dessalement... », conclut Jeff Green, directeur général de NanoH2O.
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