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EAU

E.ON guette la mise en concurrence

PUBLIÉ LE 1er JUIN 2011
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Hydroplus
Le magazine des professionnels de l’eau et de l’assainissement.
Les concessions renouvelées jusqu'en 2015 concernent essentiellement des ouvrages de lac ou fonctionnant par éclusées et des stations de transfert d'énergie par pompage (step). Ces step fonctionnent avec deux retenues d'eau à des hauteurs différentes, pour turbiner l'eau et produire de l'électricité lors des pics de demande. Le géant allemand E.ON dispose de plusieurs références d'exploitation de step et des projets d'extension de leurs capacités, notamment en Espagne (step d'Aguayo) et en Allemagne (Waldeck 2). Les autres concessions françaises à renouveler sont dites « au fil de l'eau » ; elles ne sont pas destinées à la production de pointe, mais à la production de base. E.ON peut donc espérer compléter son portefeuille français, centré aujourd'hui sur la production de semi-base (centrales à gaz et à charbon), avec à la fois des capacités de production de pointe et de base. UNE AVALANCHE DE QUESTIONS Pourtant, malgré sa forte volonté de se développer sur le marché français, l'opérateur ne cache pas ses appréhensions : « Nous souhaitons être candidats sur toutes les concessions, mais nous espérons surtout que le processus va démarrer. Quelle est la volonté réelle d'ouvrir le marché de la génération d'électricité ? », s'interroge Luc Poyer, directeur d'E.ON France. L'acteur historique, EDF, compte en effet voir ses parts de marché augmenter, « tout en déclarant qu'il est favorable à la concurrence », poursuit-il. Autres sources d'interrogation : Quel sera le contenu exact des dossiers de fin de concession, leur degré de précision ? Des mesures de la performance sur site seront-elles possibles ? Les candidats seront-ils autorisés à inspecter les installations ? Certaines inspections, par exemple de l'intérieur des galeries d'amenée de l'eau, pourraient nécessiter l'interruption de la production. Plusieurs questions concernent la logique de constitution de certains lots. Par exemple celui de la vallée de la Têt, qui comprend quatre barrages, mais n'inclut pas celui qui se trouve le plus en amont : l'usine des Aveillans, située sur le réservoir des Bouillouses, dans les Pyrénées-Orientales, restera opérée par la Société hydroélectrique du Midi ( Shem). En raison de la configuration du site, tous les barrages sont pourtant intimement liés : « Si celui situé en amont déclenche la production, les autres sont obligés de suivre. En outre, le centre de commandes central qui contrôle tout le système, et donc la station amont, est situé dans la seconde centrale, La Cassagne, et non dans celle des Aveillans... », détaille Wolfgang Hamelmann, responsable de l'optimisation du patrimoine et des projets d'E.ON. Autant de doutes qui auraient dû commencer à se dissiper depuis fin 2010, date des premiers appels à candidatures annoncées par le ministère de l'Écologie en avril de la même année. Le ministère était alors prudent, puisqu'il précisait : « Les dates sont à considérer àsix mois près. »
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