Ainsi , seuls 10% des cours d’eau franciliens ont aujourd’hui atteint le bon état écologique défini par la directive cadre sur l’eau (DCE) et fixé en Ile-de-France par le Grenelle à 41% des masses d’eau d’ici à 2015 -contre 66% au niveau national. L’objectif semble donc difficilement atteignable d’autant que les différents épisodes de sécheresse enregistrés (1996-1998, 2006-2007, 2010) favorisent la dégradation de la qualité écologique des milieux aquatiques. Avec un étiage plus précoce de deux mois, l’année 2011 risque de provoquer une nouvelle plongée des indicateurs biologiques (invertébrées, diatomées).
Plus précisément, ce qui ressort globalement de la dernière campagne de mesure de la DRIEE réalisée entre mai et septembre 2010, c’est un état moyen de la qualité écologique sur majorité des 129 stations. Pour améliorer cette tendance, l’une des actions phares inscrites au Sdage Seine Normandie 2010-2015 passe par la restauration de l’hydromorphologie des rivières(végétalisation des berges, reméandrage…). Ce bilan intervient quelques jours après celui du BRGM concernant l’état des nappes d’eau souterraine au niveau national. Au 1er juin 2011, 79% des réservoirs affichent ainsi un niveau inférieur à la normale, particulièrement sur le bassin parisien (nappe de Champigny) et dans le sud-ouest.
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