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EAU

L'agglo Seine-Eure mise sur le double réseau

PUBLIÉ LE 1er SEPTEMBRE 2011
LA RÉDACTION
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Inaugurée en octobre 2010, la nouvelle station d'épuration d'Ecoparc 2 de la Case (Eure) a permis de supprimer deux stations d'épuration totalement obsolètes (Ecoparc 1 et la station de Vironvay). À l'avenir, elle permettra de traiter les effluents domestiques et industriels produits sur les communes d'Heudebouville et de Vironvay en offrant une capacité de traitement de 15 000 EH. Ecoparc 2 est située sur une zone d'activités en cours de création. L'originalité du projet réside dans la mise en place d'un double réseau d'alimentation en eau sur le site : l'un provenant du réseau d'eau potable classique, le second acheminant les eaux usées traitées issues de la nouvelle station d'épuration. Du temps pour convaincre les services sanitaires Cette initiative émane des services techniques de la communauté d'agglomération Seine-Eure. « Un projet qui ne répondait pas à un besoin particulier, mais plutôt un pari sur l'avenir auquel les élus ont bien voulu croire », souligne Régis Petit, directeur général adjoint des services. Les discussions avec l'agence régionale de santé (ARS, anciennement DDASS) ont été nombreuses car, à l'époque, ce type de pratiques était encore moins bien appréhendé qu'aujourd'hui. « Nous avons essuyé les plâtres. Les agents de la DDASS défendaient une vision sanitaire et hygiéniste sur ce projet, et leurs questions, voire leurs inquiétudes, étaient nombreuses. Il a donc fallu du temps pour les convaincre du bien-fondé de la démarche », se souvient Régis Petit. Après dix-huit mois d'échanges, le projet voit enfin le jour. L'arrêté préfectoral de janvier 2008 fixe les règles pour l'utilisation multi-usages des eaux usées traitées : arrosage, irrigation, lavage de camions et gestion de voiries. Il fixe également les exigences pour leurs utilisations comme une aspersion réalisée en dehors des heures d'ouverture des entreprises de la zone d'activités ou le lavage des camions dans une enceinte automatisée et parfaitement close, évitant tout contact avec d'éventuels aérosols. Aujourd'hui, l'unité de traitement des eaux usées dispose d'un débit de pointe de 150 m3/h. Une filtration de 7 microns suivie d'un traitement UV et d'une chloration sont nécessaires. Cette dernière technique a été demandée par l'ARS pour répondre aux problèmes de rémanence de la bactériologie traitée par UV. Le deuxième réseau en PEHD est repéré pour bien le différencier du réseau AEP en fonte. Selon l'arrêté du 2 août 2010, le traitement réalisé permettrait un classement de l'eau en catégorie B. Un prix de l'eau divisé par trois pour les industriels Projet effectivement risqué puisque les travaux pour la mise en place de ce réseau séparatif ont été lancés avant même de savoir quels industriels allaient s'installer sur la zone et quels seraient leurs besoins. Avec ce second réseau, le mètre cube est facturé 0,5 euro contre 1,5 euro pour l'eau potable. « C'est un prix politique, pas économique », insiste Régis Petit. La capacité d'approvisionnement en eau industrielle est fonction du débit de la station, soit 150 m3/j. Tous les industriels ne sont pas encore installés sur la zone d'activité. Le premier et seul industriel raccordé pour le moment utilise cette eau pour l'alimentation d'une pompe à chaleur. Avec une économie d'eau potable de 750 m3/mois. « Les entreprises peuvent être intéressées à double titre : au niveau économique, mais aussi en termes d'image », conclut Régis Petit. Les services techniques de la ville prévoient aussi de venir s'approvisionner en eau traitée pour l'arrosage des espaces verts.
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