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Comment organiser une manifestation sportive « verte » ?

PUBLIÉ LE 1er SEPTEMBRE 2011
LA RÉDACTION
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Le magazine des professionnels de l’eau et de l’assainissement.
Quiconque a assisté à une épreuve sportive de grande ampleur est souvent effaré par l'état des lieux après le passage des concurrents : des milliers de gobelets, de bouteilles d'eau, de pelures d'orange s'amoncellent sur les bas-côtés, à proximité des ravitaillements. Pourtant, de plus en plus d'organisateurs tentent de minimiser l'impact de ces manifestations. D'autant que les subventions des collectivités locales sont fréquemment assorties de clauses environnementales. Pas besoin de réinventer la poudre. De nombreux organisateurs déploient des trésors d'inventivité pour diminuer les effets de leur manifestation, autant copier ce qui se fait de mieux. La plupart des Régions éditent des guides de bonnes pratiques, de même que certaines fédérations sportives. L'un des premiers points à prendre en compte est le ravitaillement lors de l'épreuve elle-même. Les concurrents souhaitent boire rapidement ; ils ont généralement à disposition des bouteilles d'eau ou des gobelets, qu'ils jettent par terre dès qu'ils ont bu. Pourtant, d'autres solutions existent. Ainsi, lors de la course entre Paris et Saint-Germain-en-Laye (78) en mai dernier, chaque participant s'est vu offrir un bidon en plastique biodégradable avec son porte-bidon. Il pouvait ainsi se désaltérer tout au long de la course sans avoir besoin de bouteilles jetables. Les points de ravitaillement étaient équipés de « tables à eau », raccordées au réseau d'eau potable, où les coureurs pouvaient remplir leur bidon. « Les raccords de ces tables à eau sont compatibles avec de nombreux points d'eau, indique Xavier Brunschvicg, responsable de relations publiques à la Lyonnaise des eaux, co-organisatrice de cette course. Nous pouvons ainsi nous brancher sur le réseau d'eau de ville (avec l'accord du distributeur), ou sur un poteau incendie, voire chez un particulier. Un compteur permet de rembourser ce dernier de l'eau consommée. » Il espère que les coureurs continueront à utiliser ces bidons lors de leurs entraînements, évitant ainsi les bouteilles jetables. Restent les déchets impossibles à supprimer, notamment pour les épreuves les plus longues ; il faut veiller à ce qu'ils soient éliminés correctement. Tout d'abord, en recourant au maximum à des objets recyclables ou compostables puis, bien sûr, en installant des poubelles pour le tri, faciles à utiliser et bien signalées. Par ailleurs, les toilettes sèches ne consomment pas d'eau et engendrent moins de déchets que les toilettes chimiques. Pour le triathlon de La Baule, les organisateurs participent à des réunions avec les responsables de la communauté de communes en charge des déchets afin d'améliorer le tri. Un autre poste sensible est celui des transports. Paradoxalement, les sportifs ne sont pas toujours les plus enclins à délaisser leur voiture. Le choix du lieu de l'épreuve est donc déterminant : celles organisées dans des sites isolés draineront forcément de nombreuses voitures. Même dans ce cas, il est possible de réduire les impacts en favorisant le covoiturage, par exemple en mettant en contact les concurrents via le site d'inscription, ou en accordant des réductions de la cotisation à ceux qui optent pour le covoiturage. Mais le mieux reste d'organiser l'épreuve là où existent des transports en commun. « Nous payons un train spécial à la SNCF pour faire venir de Nantes nos 350 étudiants bénévoles, indique Florence Guillotel, vice-présidente du triathlon de La Baule, la seule manifestation sportive à avoir reçu trois années de suite le label Sport et développement durable, décerné par le Comité national olympique du sport français ( CNOSF). Nous mettons aussi en place des navettes pour amener les athlètes sur les sites des compétitions ou à leur hébergement. » Les responsables de ce triathlon se sont beaucoup penchés sur les achats. « Le traiteur, qui sert 4 000 repas, utilise essentiellement des produits locaux, et ses plateaux-repas sont recyclables, précise Florence Guillotel. Notre imprimeur est certifié imprim'vert. » Une épreuve sportive est aussi le lieu idéal pour sensibiliser les athlètes au respect de l'environnement. Les adeptes des sports de plein air sont généralement assez réceptifs, car ils ont à coeur de protéger leur « terrain de jeu ». La sensibilisation commence avec les informations transmises lors de l'inscription (en utilisant au maximum internet pour limiter les prospectus en papier). À ce moment, certains organisateurs demandent aux participants de signer une charte de l'athlète responsable. Elle se poursuit lors de l'épreuve (notamment pour faire respecter les bons gestes de tri), puis à travers les retombées médiatiques. N'oublions pas la formation des organisateurs eux-mêmes. « Chaque année, le triathlon de La Baule est organisé par une nouvelle équipe d'étudiants, ce sont 23 managers de demain qui sont sensibilisés », se réjouit Florence Guillotel.
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