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Accueil > Actualités > Eau > Anne Le Strat Présidente du comité de bassin de l'agence de l'eau Seine-Normandie
EAU

Anne Le Strat Présidente du comité de bassin de l'agence de l'eau Seine-Normandie

PUBLIÉ LE 1er NOVEMBRE 2011
LA RÉDACTION
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Le 28 septembre 2011, l'annonce de la nomination d'Anne Le Strat à la présidence du comité de bassin de l'agence de l'eau Seine-Normandie a sonné comme une petite révolution dans le monde de l'eau. Et le recours lancé à la mi-octobre par André Santini, le président sortant et député-maire (Nouveau Centre) d'Issy-les-Moulineaux, dans les Hauts-de-Seine, a remis de l'huile sur le feu. « Pour André Santini, c'est tout simplement impensable que la droite perde son bastion au comité de bassin. D'où ses manipulations pour délégitimer une victoire démocratique », juge la nouvelle présidente. Une chose est sûre, en ravissant son trône, l'adjointe au maire de Paris (apparentée PS) en charge de l'eau, de l'assainissement et de la gestion des canaux, et charismatique présidente de la régie Eau de Paris, a fait trembler l'institution. Cela s'est d'ailleurs joué à peu (73 voix contre 69) pour Anne Le Strat qui n'hésite pas à parler de la victoire « du camp mobilisé sur les questions environnementales » et souligne surtout « la volonté de changement des membres du comité de bassin et un rééquilibrage des différentes catégories d'usagers ». Grâce à cette élection, Anne Le Strat acquiert un poste clé. L'agence de l'eau Seine-Normandie pèse de loin le plus lourd parmi les six agences, avec un territoire de 16 millions d'habitants et un budget de 900 millions d'euros. L'élue parisienne exprime son désir de faire du comité un véritable parlement de l'eau et de réussir à concilier deux problématiques jusqu'à maintenant opposées : la préservation des ressources en eau et la politique agricole. « Le comité s'apparentait plutôt jusqu'à maintenant à une chambre d'enregistrement. Il est temps qu'il devienne un vrai lieu de débat en interne et qu'il se reconnecte à la réalité des usagers de l'eau. Il y a en France une réelle méconnaissance du système agence par les usagers domestiques alors que, paradoxalement, ils financent le système à plus de 90 % par le biais de leurs redevances. » Les redevances sont encadrées par la loi, mais le comité peut en moduler les taux pour financer les programmes d'intervention. « Près de 75 % des aides de l'agence portent aujourd'hui sur le petit cycle de l'eau. La préparation du 10e programme va nous permettre d'élargir les actions de l'agence au grand cycle de l'eau pour développer les politiques de prévention des pollutions. » Si beaucoup ont voulu voir dans son élection une guerre ouverte sur la politique de l'eau francilienne, la présidente d'Eau de Paris coupe court à ce discours médiatique. Bien sûr, elle peut se vanter d'avoir piloté avec succès la remunicipalisation de l'eau sur Paris entre 2008 et 2010 mais elle ne mélangera pas les casquettes : « Je ne vais pas arriver au comité de bassin en portant l'étendard de la régie. » En outre, concernant la gestion territoriale de l'eau en Île-de-France, elle milite pour l'organisation d'une conférence métropolitaine de l'eau qui rejoint sur le fond l'idée du « Grand Paris de l'eau » voulu par André Santini. « La politique de l'eau francilienne doit être plus intégrée, en favorisant les interactions entre acteurs et la mutualisation des moyens. C'est un enjeu sur lequel devra aussi se pencher le comité de bassin », souligne la nouvelle présidente.
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