Créé en octobre 2010 avec le soutien du WWF, le Fonds pour la conservation des rivières sauvages labellisera ses premiers sites à l'automne prochain. Entre-temps, il lance un appel aux mécènes. « Nos besoins financiers se précisent ; c'est le moment de trouver de nouveaux appuis dans le privé », lance Denis Caudron, coordinateur du Fonds pour la conservation des rivières sauvages. Celui-ci réunit actuellement un groupe de travail ( Agence de l'eau Rhône-Méditerranée et Corse, Afnor, École centrale de Paris et WWF) autour de la construction d'un label à vocation européenne. En Europe, où il ne subsiste aujourd'hui que quelques portions de rivières sauvages, l'objectif est de préserver ce précieux linéaire (moins de 1 %) de l'artificialisation ou d'aménagements hydroélectriques lourds. « Il s'adressera aux gestionnaires ambitieux qui ne se suffisent pas des classements de la directive-cadre sur l'eau (DCE). » Une grille de critères pour l'obtention du label (qualité eau, hydromorphologie, biodiversité…) est en cours d'élaboration ; les premières labellisations interviendront dès octobre 2012. Quatre sites sont d'ores et déjà sur la liste (sur le Chéran en Rhônes-Alpes, sur la Valserine et la Semine, entre Rhône-Alpes et Franche-Comté, sur la Vis, en Languedoc-Roussillon, et sur le Léguer, en Bretagne). « Avec l'appui de l'université de Tours, nous créerons, d'ici à 2013, un observatoire des rivières sauvages sur la Vis, une rivière méditerranéenne qui devrait faire partie du premier wagon de labels et qui nous fournira une référence de qualité ». Contact ? Fonds de conservation des rivières sauvages, rivieres.sauvages@ gmail.com