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EAU

Speed-O-Clar dope la clarification

PUBLIÉ LE 1er MAI 2012
LA RÉDACTION
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Améliorer la décantation et l'extraction des boues tout en diminuant les coûts : tel est l'objectif du Speed-O-Clar, un procédé qui s'installe rapidement sur tout clarificateur circulaire existant en entrée de station d'épuration. Tout est parti d'une observation de Gilles Galichet, fondateur de la société Den-siline : « Des boues laissées dans des conditions anaérobies, comme dans un clarificateur classique, décantent naturellement pendant environ 2 heures 30. Puis, en l'espace de quelques minutes, près de 50 % des boues remontent à la surface », a-t-il noté. Pour lui, ce phénomène est attribuable à la lyse bactérienne : les bactéries aérobies, dont le métabolisme a été arrêté, se décomposent puis relarguent simultanément leur cytoplasme. L'eau se charge soudainement en matières en suspension (MES), en composés phosphorés, la demande chimique en oxygène (DCO) augmente et les matières les plus légères remontent à la surface. L'ingénieur s'est alors penché sur les défauts des systèmes traditionnels de clarification : zones mortes formées d'un voile de boues en suspension, eaux parasites aspirées lors de l'extraction… C'est ainsi qu'est né le concept Speed-O-Clar. Ce système breveté de déflecteurs montés sur le pont racleur transforme les courants centrifuges de fond de clarificateur en contre-courants centripètes. Les boues sont rassemblées au centre, lieu de l'extraction. Moins d'eaux parasites sont aspirées et le débit de recirculation « peut être ramené à environ 50 % du débit entrant, au lieu des 150 à 200 % que l'on observe parfois », note Gilles Galichet. D'où une économie sur l'énergie de recirculation des boues. Ce faible débit permet aussi d'allonger le temps de séjour des bactéries dans le bassin d'aération et d'améliorer le traitement du phosphore. La vitesse de décantation est en outre quadruplée, augmentant la taille des flocs. Combiné à une meilleure extraction des boues, ce procédé prend de court la lyse bactérienne. D'où la suppression du recours au chlorure ferrique et une meilleure qualité de l'eau en sortie de station. En 2011, le système a été testé avec succès pendant sept mois sur la station de l'entreprise d'ennoblissement textile Crou-vezier Développement, à Gérardmer (88). « Nous avions des problèmes de boues flottantes et une DCO de 500 à 600 mg/l en sortie. Désormais, la décantation est bonne et la DCO rejetée est en dessous des 250 mg/l ré gle men taires », relate Yves Crouvezier, président-directeur général de l'entreprise. Les rejets de phosphore, d'azote et de MES ont eux aussi dans le même temps fortement chuté. Un moment en vue de la société Protect'o (Hydroplus n° 208, p. 20) qui a dû y renoncer pour des raisons internes, la solution a de quoi s'adapter. Contact Densiline, ggalichet@densiline.com
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