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EAU

Aqua Domitia passe la vitesse supérieure

PUBLIÉ LE 1er SEPTEMBRE 2012
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Hydroplus
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La voie d'acheminement de l'eau du Rhône vers le Languedoc-Roussillon, pour sécuriser l'approvisionnement de la région, devrait ouvrir d'ici à cinq ans. Pourtant, les interrogations sur le rapport coût-bénéfice ne manquent pas. En avril dernier, le conseil régional de Languedoc-Roussillon a validé officiellement la poursuite d'Aqua Domitia, après trois mois de débat public. « Compte tenu de l'évolution démographique et climatique, avoir une po li tique de l'eau est une priorité », justifie Christian Bouillé, conseiller régional délégué à l'eau. Dès 2004, la Région a travaillé sur cette question à travers l'étude prospective Aqua 2020. Parmi les solutions envisagées, Aqua Domi-tia a pour ambition d'acheminer, via un conduit souterrain, l'eau du Rhône sur 130 km. Pour alimenter notamment les 700 000 habitants qui rejoindront le territoire d'ici à 2020, selon l'Insee. « L'idée est de sécuriser la ressource en cas de pénurie ou d'accident », ex plique Christian Bouillé. Mais il s'agit aussi d'aider la viticulture régionale, confrontée au changement climatique, à travers l'irrigation de près de 7000 ha. Ce projet, assurent ses défenseurs, préservera les ressources en eau locales à travers une gestion rai sonnée tout en assurant le dé ve lop-pement économique. La direction technique du projet a été confiée à BRL, un concessionnaire régional détenu à 75 % par les collectivités territoriales. Celui-ci prévoit cinq tronçons qui relieront à l'ancien canal Philippe-Lamour (qui unit déjà le Rhône au Gard) l'est de Montpellier et Narbonne, dans l'Aude. La conduite sera constituée de tuyaux enterrés de 70 à 120 cm de diamètre avec un débit maximum de 2,5 m 3 /s. « Contrairement à un canal, le projet a une très faible emprise sur le territoire et génère moins de contraintes, car il s'agit d'une conduite enterrée », insiste le concessionnaire BRL. Peu d'acquisitions de terrain donc à prévoir. Malgré cela, le projet suscite interrogations et oppositions, qui se sont fait entendre lors du débat public qui s'est tenu de septembre à dé cembre 2011. La plus importante d'entre elles est liée à son coût – 280 millions d'euros financés en grande partie par les collectivités –, trop conséquent selon cer taines associations en regard du gain en eau apporté. En effet, le réseau permettra d'acheminer environ 15?millions de mètres cubes supplémentaires alors que les besoins de la Région devraient s'accroître de 70?millions de mètres cubes par an. Les élus régionaux rappellent, eux, qu'Aqua Domitia n'est pas la solution unique aux problèmes d'eau, mais fait partie d'une politique globale. « Il s'agit de l'un des éléments de notre répertoire d'outils », ajoute Christian Bouillé. Car il reste d'autres chantiers pour économiser l'eau, comme éduquer les consommateurs ou rénover un réseau défaillant accusant 30 % de pertes. Deux chantiers qui permettraient à eux seuls d'économiser près de 40 millions de mètres cubes. Si la décision de poursuivre le projet est entérinée, il reste de nombreuses étapes avant la mise en service de la conduite. « Nous allons engager une concertation avec les collectivités et les propriétaires privés concernés par le projet pour trouver le meilleur tracé possible », ex plique BRL. Le concessionnaire va devoir aussi consulter les bénéficiaires pour achever le plan de financement. Il a déjà engagé la construction d'un sixième maillon près de Montpellier, qui devra être opérationnel cette année. Pour le reste, il espère une mise en service progressive entre 2015 et 2017. 
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