Elle s’organise sur la base des propositions du rapport du groupe de travail mis en place après la conférence environnementale de septembre 2012. Ce dernier qui a réuni toutes les parties prenantes, des élus aux chercheurs sans oublier ONG et entreprises, a planché pendant six mois sur le sujet.
Le rapport rendu public, largement consensuel, fait une série de propositions tant pour limiter l’exposition aux perturbateurs endocriniens que pour en réduire les conséquences sanitaires et environnementales. Il préconise en priorité de renforcer la recherche en particulier sur les effets sur la santé et la biodiversité, sur les solutions de substitution et sur la bioremédiation des substances persistantes (de type organochlorés).
Il recommande aussi la création d’un laboratoire national de pré-validation pour construire une capacité d’évaluation des PE. Ce centre constituerait un maillon essentiel entre la recherche fondamentale et la mise à disposition de tests d’évaluation des substances aux industriels responsables de leur mise sur le marché. Il consacre également un volet important à la formation et à la sensibilisation.
Enfin, le rapport rappelle les programmes de surveillance des populations et des milieux en cours. Ainsi, en 2014, l’INVS doit publier les premiers résultats d’imprégnation des mères et leurs nouveaux nés et démarrer une surveillance des imprégnations de la population générale. Enfin, le bilan de différentes campagnes d’échantillonnage dans les eaux souterraines et de surface, menées en 2011 et 2012, devrait être très prochainement connu.
DBLire le rapport