Basé sur une enquête menée auprès des directeurs généraux de services de 98 grandes villes membre de l’AMGVF, l’atlas propose 11 cartes nationales sectorielles (dont l’eau et l’assainissement) précisant comment sont gérés tous ces services publics locaux. « Derrière la nature des équipements en jeu, il ya des montages compliqués pour les profanes. Ce nouvel outil qui sera réactualisé tous les deux ans est là pour les éclairer », motive Michel Destot, maire de Grenoble et président de l’AMGVF. Réalisé par Axe Image, l'outil distingue trois modes de gestion : le service en régie ou par le biais d'une « entreprise satellite » de type société publique locale, la gestion déléguée (délégations de service public ou DSP, contrats de partenariat), et celui où ces deux modes sont combinés dans une même filière technique.
52 % de gestion déléguée pour la distribution de l'eau
Pour la distribution de l’eau, sur 58 collectivités échantillonnées, 52 % sont en gestion déléguée, 34 % en gestion directe et 14 % combinent les deux malgré une tendance à la remunicipalisation. Mais un tiers d’entre elles mène actuellement une réflexion sur la réversibilité de leur mode de gestion. Pour l’assainissement, les tendances sont plus équilibrées, puisque sur 60 collectivités, 42 % sont en gestion directe, 35 % en gestion déléguée et 23 % combinent les deux. Mais là encore plus d’un tiers (35 %) mènent une réflexion sur leur mode de gestion. « Le choix du mode de gestion de ces services est indépendant des logiques politiques partisanes ou de choix idéologiques », précise Jean Dumonteil, directeur d'Axe Image. Plus qu’un choix politicien, ce sont l’antériorité historique, la culture locale, la recherche d’un service au public plus efficient et des raisons essentiellement pragmatiques qui font pencher la balance pour l’un ou l’autre mode.Pour consulter l'atlas