La filière Eau, présidée par Daniel Villessot (FP2E, pôle Dream), rassemble 900 entreprises. « La rédaction d’un contrat est un gros travail qui engage collectivement chaque filière », explique Jean-Claude Andreini, vice-président du Cosei. Il s’organise en cinq axes de travail : innovation, relations grands groupes-PME, export, financement et formation. Mais derrière ces mots se cachent une série d’actions très concrètes qui se déclinent avec des engagements réciproques des industriels et des pouvoirs publics avec un calendrier de mise en œuvre. Ainsi sur l’eau, l’encouragement à l’innovation se traduira notamment par un travail d’identification des freins réglementaires, par le développement de démonstrateurs sur l’usine d’épuration de la ville durable et les réseaux d’eau intelligents ou encore l’élaboration de guides favorisant la prise en compte de l’innovation dans les marchés publics.
Une charte Pacte PME
Sur les relations grands comptes-PME, les acteurs de la filière s’engagent à « mettre en œuvre des échanges justes et équilibrés, dans le respect de la charte Pacte PME » que viennent justement de signer Veolia et Suez. Enfin, pour faciliter l’export des PME-ETI, des mécanismes de fonds sectoriels seront étudiés tout comme l’opportunité de la mise en place d’un fonds spécifique de la BPI pour le secteur de l’eau. Le bureau du Cosei se réunit cette semaine pour organiser la mise en œuvre des contrats, y intégrer les feuilles de route issues de la conférence environnementale et les articuler avec les 34 plans industriels lancés par le ministère du Redressement productif.DBLire le contrat de filière Eau