Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
Accueil > Actualités > Eau > La Cour de justice européenne rappelle la France à l'ordre
EAU

La Cour de justice européenne rappelle la France à l'ordre

PUBLIÉ LE 12 NOVEMBRE 2013
LA RÉDACTION
Archiver cet article
Toute l'information de cette rubrique est dans : Hydroplus
Le magazine des professionnels de l’eau et de l’assainissement.
En vertu de cette directive, la France devait notamment mettre en place, avant le 31 décembre 2000, des systèmes de collecte et de traitement des eaux résiduaires dans les implantations urbaines de plus de 15.000 habitants situées dans des zones non sensibles. Après avoir communiqué à Bruxelles des informations montrant que de nombreuses agglomérations n'étaient pas en conformité avec la directive et que d'autres ne disposaient pas d'infrastructure adéquate, la France avait reçu une première lettre d'avertissement en juillet 2004. Le 17 octobre 2008, la Commission européenne lui adressait un avis motivé pour manquement aux obligations vis-à-vis de certaines agglomérations (au nombre de 140) soumises à l'échéance du 31 décembre 2000. Suite à quoi, la Commission avait annoncé, en novembre 2009, qu'elle allait assigner la France devant la CJUE pour non-conformité avec la législation de l'Union relative au traitement des eaux résiduaires urbaines. Pas de sanctions financières La Cour relève le manquement de la France dans la collecte des eaux urbaines résiduaires de l'agglomération de Basse-Terre, ainsi que s'agissant du traitement des eaux urbaines résiduaires des agglomérations d'Ajaccio-Sanguinaires, de Basse-Terre, de Bastia-Nord, de Cayenne-Leblond et de Saint-Denis. Pour sa défense, l'Etat français se borne à rappeler concernant les agglomérations défaillantes que "ce n'est qu'au cours de l'année 2014 qu'il sera possible de s'assurer de la conformité du traitement des eaux urbaines résiduaires de ces agglomérations à l'article 4 de la directive 91/271". Quant à l'agglomération de Basse-Terre, les autorités françaises font valoir que le système de collecte de cette agglomération est conforme depuis mai 2013. Nonobstant, pour la CJUE, à la date d'expiration du délai imparti dans l'avis motivé de la Commission, la France n'avait pas pris les mesures nécessaires à la mise en œuvre de la directive de 1991. A ce stade de la procédure, l'Etat français ne se voit pas infliger de sanctions financières mais si, après une nouvelle saisine par la Commission, la Cour de justice constate qu'il ne s'est pas conformé à son arrêt, elle peut lui infliger le paiement d'une somme forfaitaire et/ou d'une astreinte. PMLPour consulter l'arrêt de la Cour de justice
PARTAGEZ
À LIRE ÉGALEMENT
Dossier/2 | Poste de relevage : « des interventions dans des atmosphères qui peuvent tuer »
Dossier/2 | Poste de relevage : « des interventions dans des atmosphères qui peuvent tuer »
« Face à l'augmentation du risque de crues rapides, il faut réévaluer nos comportements »
« Face à l'augmentation du risque de crues rapides, il faut réévaluer nos comportements »
Eaux pluviales : Hauraton allie efficacité et esthétique
Eaux pluviales : Hauraton allie efficacité et esthétique
Enquête/5 | Feux de forêt : la brumisation diphasique en phase test
Enquête/5 | Feux de forêt : la brumisation diphasique en phase test
Tous les articles Eau
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS