Sous l’égide du Syndicat des eaux d'Île-de-France (Sedif), le club des grands services d’eau du monde s’est rassemblé les 12 et 13 décembre dernier à Paris. « Nous travaillons à cette démarche depuis 2011 en signant des accords de coopération avec d’autres grandes villes du monde comme Milwaukee aux Etats-Unis, Rabat ou encore Sydney », détaille Christophe Perrod, directeur général des services techniques du Sedif. Cette première rencontre était l’occasion de rassembler toutes les villes à l’origine du club avec le Sedif (Milwaukee, Rabat, Sydney et Prague) mais aussi d’accueillir des villes qui souhaitent adhérer comme Shanghai et Washington. Le principal syndicat d’eau flamand De Watergroep a d’ailleurs profité de l’événement pour signer un accord de partenariat avec le Sedif et entrer au club. « Nous ne souhaitons pas refaire ce qui existe déjà avec des grandes organisations comme l’IWA (International water association). Il s’agit plutôt de se réunir, d’échanger et de travailler entre services de taille comparable. A terme, le club ne devrait pas compter plus d'une dizaine de membres », précise-t-il.
Lima, New Delhi et Mexico intéressées
D’autres villes se sont d’ores et déjà montrées intéressées comme Lima, New Delhi, Mexico ou encore San Francisco. Le club est une organisation informelle. « Il n’y a pas de président, pas de comité et pas d’argent. Il s’agit de partager des expériences », rappelle Christian Cambon, vice-président du Sedif. Le syndicat francilien a par exemple lancé un projet d’étude sur les nouveaux polluants et produits pharmaceutiques en partenariat avec le Milwaukee Water Council. Il échange aussi avec Prague sur la gestion de crise en cas d’inondation. Le club a prévu de se réunir tous les deux ans pour faire le point. Enfin, un site internet vient d'être mis en ligne pour rassembler tous les travaux communs et favoriser la mise en relation des membres sur des thématiques particulières.PRB