La SPL (Société publique locale) « Eau de Grenoble » remplace depuis le 1er janvier la régie des eaux de Grenoble qui assurait la production et la distribution de l'eau des Grenoblois. Celle-ci ne disparaît pas complètement mais passe du statut de régie autonome à régie simple sans personnel. Ses quatre-vingt cinq salariés travaillent désormais pour la SPL. Outre Grenoble, quatre communes adhèrent déjà à cette nouvelle structure. Il s'agit de la première étape d'une mutualisation des services d'eau initiée entre la ville de Grenoble et le Sierg (Syndicat intercommunal des eaux de la région grenobloise) qui produit de l'eau pour trente-trois communes adhérentes. Selon les élus, la mutualisation permettrait de simplifier la gestion de ce service et de sécuriser l'approvisionnement d'environ 500 000 habitants. « Avec une régie, un syndicat et une Sem (la Sergadi créée par le Sierg avec Veolia pour assurer la distribution de l'eau, ndlr), la mutualisation était compliquée. Le statut commun de SPL simplifie les choses, permet à chacun de rester libre et d'avancer à son rythme vers la mutualisation », détaille Éric Grasset, le président de la SPL. En effet, de son côté, le Sierg veut aussi transformer la Sergadi en SPL. À terme, deux solutions sont envisagées : garder deux SPL en spécialisant la première dans la production et la deuxième dans la distribution ou fusionner les deux. La décision sera prise après les élections municipales.