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Accueil > Actualités > Eau > Surveiller le sulfure d'hydrogène
EAU

Surveiller le sulfure d'hydrogène

PUBLIÉ LE 1er MARS 2014
LA RÉDACTION
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Le magazine des professionnels de l’eau et de l’assainissement.
Résultant du dégazage des effluents, le sulfure d'hydrogène (H2 S) est responsable d'odeurs nauséabondes. Par ailleurs, il présente un risque pour le personnel exploitant car à fortes concentrations, il peut être mortel. Il peut aussi altérer la dégradabilité de l'effluent dans la Step et enfin corroder fortement les canalisations en métal ou en béton. « Nous avons réhabilité plusieurs regards. En été, nous avions une concentration moyenne en H2 S dans les réseaux de 250 ppm avec des pointes à 400 ppm », a expliqué Patrick Morlier, président du syndicat intercommunal de l'assainissement collectif de Plougonvelin, Le Conquet, Trébabu et Ploumoguer dans le Finistère (29), lors du Carrefour des gestions locales de l'eau qui s'est tenu à Rennes, les 29 et 30 janvier 2014. Pour éviter la formation d'H2 S, il faut maintenir la présence d'oxygène et limiter le temps de séjour des effluents dans les réseaux. Traquer la source nécessite donc un audit précis d'autant que le lieu de production peut être très en amont de la zone de nuisance. En cas de réel problème, il existe une solution radicale : l'injection de réactifs de type nitrate de calcium ou chlorure ferrique. Veolia Eau a ainsi développé la Thiobox, un automate qui ajuste en permanence l'injection de réactifs en fonction de la température, favorise le travail des bactéries et le temps de séjour, évalué par temps sec et par temps de pluie. Pour les concepteurs, l'avantage numéro 1 de l'outil est d'optimiser la quantité de réactif injecté et donc de limiter les coûts d'exploitation. Le syndicat a investi dans le projet 35 000 euros HT et les coûts de fonctionnement s'élèvent à 10 000 euros par an soit 3,5 centimes/m3 et par habitant.
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