Marseille Provence Métropole et l'agence de l'eau Rhône-Méditerranée et Corse ont signé un contrat d'agglomération pour cinq ans, qui s'élève à 185,6 millions d'euros. Les problèmes de qualité des eaux de baignade à Marseille sont structurels, liés aux dysfonctionnements de son réseau d'assainissement. « La directive baignade 2006 risque d'impliquer dans trois ans la fermeture de six ou sept plages jugées fragiles », prédisait le directeur de l'agence de l'eau, Martin Guespereau, il y a un an lors de la présentation du bilan de la qualité des eaux côtières. Même si la Step Géolide a été modernisée entre 2004 et 2008, il reste de nombreux chantiers à entreprendre. Le premier représentera plus de 80 % de l'investissement prévu. Il s'agit de construire cinq bassins de rétention des eaux de pluie pour atteindre une capacité de 140 000 m3 d'eau, multipliant par dix le stockage de l'agglomération. La construction de quatre des bassins est prise en charge dans le cadre du contrat de DSP de l'assainissement de la zone centre remporté par le Seram, filiale de Lyonnaise des eaux, fin 2013. L'agence de l'eau apportera une aide de 50 millions d'euros. Dans le cadre de la DSP, Lyonnaise des eaux déploiera son système de gestion dynamique du réseau d'assainissement avec Ph@re, à l'image de Ramsès installé à Bordeaux. Elle prévoit également la mise en place de déversoirs instrumentés, de stations d'alerte et d'outils de modélisation pour aider à la prise de décision. Ces équipements devraient être installés entre 2016 et 2018.