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EAU

3 L'eNTreTieN, uN CriTÈre À iNTÉGrer

PUBLIÉ LE 1er SEPTEMBRE 2014
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Hydroplus
Le magazine des professionnels de l’eau et de l’assainissement.
Le constat est unanime dans le secteur de l'ANC, l'entretien et la maintenance des microstations sont problématiques. Très peu de particuliers équipés de ces procédés ont parcouru la notice d'entretien, et leur surprise est grande lorsqu'ils apprennent qu'ils doivent vidanger leurs installations tous les trois à six mois pour conserver leurs performances intactes. Comparativement, une filière traditionnelle ne devra être vidangée que tous les quatre ans en moyenne et certaines filières agréées comme les filtres plantés de roseaux et les filtres compacts ont également des fréquences de vidange beaucoup plus espacées. « Aujourd'hui, le choix des usagers est largement influencé par le coût d'investissement de l'équipement sans intégrer l'entretien. Ainsi, ils optent parfois pour une microstation uniquement par calcul financier sauf que ramenée sur la durée de vie de l'installation, à 300 euros la vidange, la donne n'est plus la même », juge Jérémie Steininger, secrétaire général du syndicat des Industriels français de l'assainissement autonome (Ifaa). Par comparaison avec une filière rustique, le risque de panne est également plus fréquent sur une microsta-tion qui comporte des pièces électromécaniques (compresseurs, turbines…). « Lorsque l'on doit changer une pièce sur une filière agréée, on est totalement dépendant des prescriptions de l'agrément et donc du fournisseur et des prix qu'il pratique », avertit Anne Béchu, gérante du bureau d'études Sephy Environnement. Consciente de la situation, une récente mission d'inspection du CGEDD a proposé d'introduire dans l'arrêté fixant les prescriptions techniques du 7 septembre 2009 modifié par l'arrêté du 7 mars 2012 l'obligation d'un contrat d'entretien sur les filières agréées et l'instauration d'un volume minimum de stockage des boues de 3 m3 . Certaines microstations ont en effet été conçues sans décanteur primaire, et présentent donc un risque accru de débordement. « Les contrats de maintenance sont déjà proposés par les fabricants mais il y a tellement d'intermédiaires entre la fabrication et la vente que l'offre se perd parfois en route, et les particuliers n'en veulent pas forcément. On estime que seuls 25 % des filières agréées sont couvertes par un contrat, observe Jérémie Steininger. Nous sommes pourtant convaincus de l'intérêt de ces contrats pour pérenniser les filières agréées. L'enjeu est d'autant plus important que ces solutions compactes vont vraiment correspondre aux profils des aménagements futurs, avec des parcelles de plus en plus petites. » L'Ifaa réfléchit donc avec la profession à l'établissement de règles de base communes d'entretien et de maintenance par type de procédé.
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