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EAU

Treize projets pour améliorer la qualité des eaux urbaines

PUBLIÉ LE 1er NOVEMBRE 2014
LA RÉDACTION
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En juillet dernier, Ségolène Royal, ministre de l'Écologie, révélait le nom des treize initiatives sélectionnées parmi les 34 propositions de l'appel à projets « Innovation et changements de pratiques : lutte contre les micropolluants des eaux urbaines », lancé conjointement par l'Onema, les agences de l'eau et les ministères de l'Écologie et de la Santé. Ces projets, qui recevront une enveloppe totale de dix millions d'euros, engagent sur cinq ans des collectivités, des laboratoires de recherche et leurs partenaires privés. « Ils ont la qualité d'aborder la problématique de la réduction des micropolluants à la source, notamment par la modification des usages, et de prévoir la mise en œuvre concrète de plans de gestion », indique Pierre-François Staub, spécialiste de la chimie aquatique à la direction scientifique et technique de l'Onema. Les projets se répartissent selon quatre grandes thématiques. Les deux premières d'entre elles visent à caractériser deux grandes sources de micropolluants urbains : les résidus d'origine domestique et les rejets hospitaliers. Le projet Cosmet'eau, porté par le Laboratoire eau, environnement et systèmes urbains (Leesu), s'engage à étudier les pratiques relatives à l'utilisation des soins corporels en Île-de-France et caractériser des changements d'usage. Une étude effectuée parallèlement visera à identifier les micropolluants et leurs interactions au sein des produits de consommation les plus courants. Les produits et les prestataires d'analyse ne sont pas encore choisis. Les effluents hospitaliers, eux, sont au cœur du projet Réseau des micropolluants du bassin d'Arcachon (Rempar), piloté par le Syndicat intercommunal du bassin d'Arcachon ( Siba). Le programme s'appuie sur l'échantillonnage et l'analyse de plusieurs points répartis sur l'ensemble du bassin, dont un en amont et un en aval du centre de santé, suivis à une fréquence saisonnière, afin de cartographier l'origine de l'empreinte en micropolluants. « Ce réseau a pour but d'apporter des réponses concrètes pour préserver l'écosystème du bassin, en particulier les herbiers à zostères et les populations d'huîtres, et l'activité économique qui y est associée », explique Jean-Philippe Besse, référent micropolluants du Siba. Le projet Lumieau, associé à la thématique « gestion intégrée des micropolluants dans les réseaux collectifs d'assainissement », est une initiative portée par la communauté urbaine de Strasbourg en partenariat avec l'Ineris. Il a pour but d'identifier des zones prioritaires en matière de micropolluants, puis d'accompagner des changements de pratiques auprès des artisans, des industriels ou du grand public. Après une campagne de sensibilisation, le public visé sera guidé vers l'utilisation de produits de substitution. En dernier recours, certaines catégories d'artisans utilisant des produits à risques se verront proposer l'installation d'unités de traitement à domicile. « Il s'agira de solutions existantes ou de techniques innovantes en phase pilote, dont les partenariats restent à définir. Elles seront mises en place si aucune solution de substitution n'a été trouvée », précise Anne Wilhelm, responsable des stations d'épuration de la communau té urbaine de Strasbourg. La dernière thématique de l'appel à projets cible les micropolluants drainés par les eaux de pluie. Le projet Micromegas, qui engage le laboratoire de génie civil et d'ingénierie environnementale (LGCIE) de l'Insa et le Grand Lyon, se penchera sur les structures alternatives de gestion des eaux pluviales. Il s'appuie sur l'analyse chimique d'un bassin expérimental de récupération des eaux de pluie que le laboratoire suit depuis quinze ans. Le flux de micropolluants drainé par les eaux de ruissellement y sera comparé à celui des eaux collectées à la source – en dessous des toits par exemple – par de petites structures de récupération : noues, tranchées et chaussées à structure réservoir. Ce travail est réalisé en réseau avec les deux autres projets de la thématique, Matriochkas et Roulé-pur, pilotés respectivement par l'Ifsttar à Nantes et le Leesu à Paris.
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