Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
Accueil > Actualités > Eau > Les Hauts-de-Seine s'attaquent aux mauvaises odeurs
EAU

Les Hauts-de-Seine s'attaquent aux mauvaises odeurs

PUBLIÉ LE 1er NOVEMBRE 2014
LA RÉDACTION
Archiver cet article
Toute l'information de cette rubrique est dans : Hydroplus
Le magazine des professionnels de l’eau et de l’assainissement.
Le Conseil général des Hauts-de-Seine et son délégataire la Sevesc (Société des eaux de Versailles et de Saint-Cloud), filiale de Lyonnaise des eaux, ont décidé de traiter le problème des nuisances olfactives liées aux opérations sur les réseaux d'assainissement. « Près de 10 % des demandes d'intervention sollicitées par les riverains concernent les odeurs et cela est plutôt en hausse », explique Anne-Cécile Michaud, chef de projet à Lyonnaise des eaux. À l'origine, entre autres, de ces désagréments, les opérations de curage des chambres à sable qui font s'échapper des poches de gaz nauséabonds. Or sur le marché, il n'existe pas d'unités mobiles permettant d'éliminer les odeurs lors de l'intervention. « Avec l'aide du Centre international de recherche sur l'eau et l'environnement (Cirsee), nous avons d'abord étudié le type de composés produisant les odeurs pour trouver le traitement le plus adapté », détaille Anne-Cécile Michaud. De l'hydrogène soufré (H2 S), des composés organiques volatils (COV) et d'autres composés ont été identifiés. La technologie de l'adsorption par charbon actif en grain (CAG) a répondu au plus près aux critères. « Nous voulions un appareil compact pour circuler facilement sur les voies sans gêner, mobile pour aller de chantier en chantier et autonome », précise la chef de projet. Le prototype de camion, équipé de deux couches de CAG, injecte de l'air frais d'un côté du réseau pour favoriser le travail des agents et rejette l'air vicié traité de l'autre côté avec une capacité de traitement de 5 000 mètres cubes par heure. Une phase de test est en cours pour s'assurer des performances du prototype et chiffrer les coûts d'exploitation avant d'envisager son déploiement.
PARTAGEZ
À LIRE ÉGALEMENT
Un accompagnement aux communes littorales pour la mise en place de la Reut
Un accompagnement aux communes littorales pour la mise en place de la Reut
Dossier/4 | BWT propose un essai in situ pour tester la faisabilité de la Reut
Dossier/4 | BWT propose un essai in situ pour tester la faisabilité de la Reut
Avis des pros | Gestion des eaux pluviales : accompagner les porteurs de projets vers des solutions durables
Avis des pros | Gestion des eaux pluviales : accompagner les porteurs de projets vers des solutions durables
Avis des pros : Pour éviter les pénuries d'eau, l’usager doit devenir acteur de sa consommation
Avis des pros : Pour éviter les pénuries d'eau, l’usager doit devenir acteur de sa consommation
Tous les articles Eau
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS