Pourquoi le nouveau contrat d'objectif (2015-2020) d'Eau de Paris s'élargit-il à la métropole ?
La ressource doit être appréhendée à l'échelle de la métropole pour que nous puissions coordonner nos actions en faveur de sa préservation et de sa gestion. Nous allons réaliser une étude cette année avec l'Astee qui dressera un état des lieux des consommations et dessinera les évolutions à cinquante ans.
Comment garantir une ressource de qualité en toutes circonstances ?
Cela commence par une protection accrue des aires de captage. La publication d'un schéma directeur de protection de la ressource est prévue dès cette année. Enfin, nous ferons le point sur l'exploitation et la gestion des installations en cas de crue exceptionnelle de la Seine et de la Marne.
Une tarification sociale est annoncée. Où en est le projet ?
Nous avons déposé un dossier de candidature dans le cadre de la loi Brottes. Avant de démarrer, nous allons étudier à la fois la tarification sociale, la tarification différenciée (professionnels et particuliers) et la tarification saisonnière.
Un gros chapitre est consacré au service d'eau non potable. Quels en sont les grands axes ?
Nous allons publier un schéma directeur de l'eau non potable. Notre premier objectif est de trouver des ressources complémentaires à celles issues de la Seine et de l'Ourcq. Nous pensons notamment aux eaux d'exhaure des métros et parkings. Nous pourrons alors multiplier les usages (voirie et jardins) et rechercher de nouveaux abonnés. Nous avons prévu d'y consacrer 38 millions d'euros jusqu'en 2020.
Quelles sont les priorités du schéma d'investissement ?
450 millions d'investissements sont prévus d'ici à 2020. L'optimisation des infrastructures bénéficiera de 250 millions d'euros ; l'accompagnement de la transition écologique, de 55 millions ; la sécurité de l'approvisionnement et le service à l'usager, de 145 millions.