Les têtards fluorescents de Watchfrog sont prêts à migrer vers les stations d’épuration de France et d’Europe. La jeune entreprise innovante vient de réaliser une levée de fonds de 1,5 million d’euros auprès du groupe Chevrillon et de CapDecisif afin de commercialiser sa technologie de détection des perturbateurs endocriniens (PE) dans l’eau. Actuellement, les tests sont réalisés en laboratoire sur des prélèvements, mais Watchfrog a finalisé le développement d’un kit d’analyse en ligne, Frogbox, pour la mesure en temps réel sur des sites industriels. « Installé dans des stations d’épuration, il permet de juger l’efficacité des procédés de traitement de l’eau et donc d’améliorer leur empreinte environnementale, et est à ce titre soutenu par les Agences de l’eau. La Frogbox permet également de mieux maîtriser les coûts d’exploitation en ajustant les traitements à la quantité de PE », explique Gregory Lemkine, PDG de Watchfrog. Trois recrutements sont déjà en cours, afin de structurer l’équipe commerciale : un directeur général délégué, un responsable Collectivités locales et un responsables Grands comptes. En 2014, Watchfrog a réalisé un chiffre d’affaires de 544 000 euros et veut le doubler d’ici 12 à 18 mois.ACLe site de Watchfrog