La Confédération indépendante pour un assainissement non collectif équitable, ConfiANCe, vient de voir le jour. Elle est le fruit du regroupement d'une douzaine d'associations d'usagers de l'ANC. Le réseau est porté par Claude Réveillault, qui a longtemps représenté l'association CLCV dans les instances spécialisées. Elle l'a quittée en décembre dernier. « J'ai fait le tour des instances de concertation où l'on retrouve toujours les mêmes acteurs. Il faut passer à la vitesse supérieure », assure-t-elle. Pour cela, ConfiANCe va se rapprocher de la fondation France Libertés et de la revue 60 Millions de consommateurs. « L'objectif est de reproduire leur opération transparence sur l'eau pour l'assainissement non collectif », précise-t-elle. Cette enquête collaborative a mis en avant les disparités sur les prix et la qualité de l'eau en France. Or, le développement des services publics d'assainissement non collectif (Spanc), du fait de flous juridiques, génère des inégalités selon les territoires : dispositifs parfois défaillants, absence de formation reconnue des agents, obligations de travaux injustifiées, pratiques illégales, etc. Avec l'aide technique de France Libertés, des procédures juridiques à l'encontre de Spanc sont envisagées de même qu'un recours contre l'État, et une question prioritaire de constitutionnalité. PRB