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EAU

1 APPLIQUER LA NOUVELLE DIRECTIVE

PUBLIÉ LE 1er MAI 2015
LA RÉDACTION
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La directive sur la gestion de la qualité des eaux de baignade du 15 février 2006 remplace une directive de 1976, sans toutefois révolutionner l'organisation du contrôle sanitaire, assuré en France par les agences régionales de santé (ARS). « Nous sommes passés de trois paramètres microbiologiques contrôlés à deux paramètres, Escherichia coli et entérocoques intestinaux. Le suivi des coliformes totaux a été retiré, car il s'est avéré peu représentatif des contaminations d'origine fécale que cible la réglementation européenne », observe Benjamin Richard, ingénieur sanitaire à la délégation territoriale du Morbihan de l'ARS Bretagne. En eau douce, la directive impose en plus le contrôle des cyanobactéries, susceptibles de libérer dans les eaux intérieures des toxines par blooms algaux. En outre, l'information au public est renforcée, les collectivités ayant l'obligation d'afficher les derniers résultats du contrôle sanitaire et la synthèse de l'étude de profils de baignade sur leurs plages. Les collectivités avaient théoriquement jusqu'à fin 2011 pour élaborer leurs profils, ces diagnostics de vulnérabilité de la qualité des eaux de baignade. Si la France a pris un peu de retard au démarrage, la dynamique est lancée avec 72 % de profils réa-lisés en 2014 dont 82 % en eau de mer et 62 % en eau douce. « Pour les baignades en mer, les retards sont aujourd'hui majoritairement liés à des difficultés d'organisation technique des petites collectivités pour suivre ces dossiers, ou à un manque de moyen financier », souligne Benjamin Richard. La mutualisation de l'élaboration des profils au sein des intercommunalités a en revanche montré son efficacité. « Dans le Nord - Pas-de-Calais, le pôle métropolitain de la Côte d'Opale a pris en charge en 2011 les 47 profils des plages de la région. Aujourd'hui, c'est plutôt la question de leur actualisation qui se pose », note Jean-François Rapin, président de l'Association nationale des élus du littoral (Anel) et maire de Merlimont (62). Selon le classement de qualité des eaux, les profils doivent être actualisés tous les deux, trois ou quatre ans. Depuis la fin 2013, les classements insuffisant, suffisant, bon ou excellent remplacent les classes A, B, C, D. Ils traduisent une évolution importante dans la méthodologie d'évaluation des eaux de baignade. Celle-ci se base désormais sur une analyse statistique des résultats obtenus sur les quatre dernières années (avec introduction des percentiles 90 et 95 pour E. coli et entérocoques). A contrario, l'ancien clas sement reposait sur des valeurs seuils liées aux résultats des échantillonnages ponctuels réalisés par les ARS sur une saison. « C'est tout l'esprit de la directive 2006/7/CE, qui tend plus à limiter le risque global auquel un baigneur est exposé sur une saison que le risque maximal ponctuel d'exposition », explique le responsable de l'ARS Bretagne. Pour faciliter la gestion des résultats en cours de saison, la France s'est fixé des références de qualité supplémentaires en eau de mer (1 000 UFC/100 ml sur E. coli et 370 pour les entérocoques), comme en eau douce (1 800 sur E. coli et 660 pour les entérocoques). À la fin de la saison 2015, l'objectif est d'atteindre une qualité d'eau au moins suffisante. La France n'en est pas si loin. En 2013, 88 % des 3 300 sites de baignade étaient classés dans les catégories excellente ou bonne qualité. Seulement 3,4 % étaient de qualité suffisante et 3,1 % de qualité insuffisante.
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