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Accueil > Actualités > Eau > La conversion en surfaces bio progresse en Île-de-France
EAU

La conversion en surfaces bio progresse en Île-de-France

PUBLIÉ LE 2 JUIN 2015
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Hydroplus
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Même si c'est une goutte d'eau au vu du million d'hectares de surfaces bio atteint l'an dernier en France, la situation malgré tout progresse en Île-de-France. La région compte désormais 10 000 ha en bio soit 1,6 % de sa surface agricole, selon le Groupement des agriculteurs biologiques (Gab) d'Île-de-France. Ces deux dernières années, les parcelles accueillant des cultures biologiques y ont augmenté de près de 15%, en particulier là où elles s'articulent avec un besoin de préservation de la ressource en eau. En effet, 81 % de ces surfaces en bio sont ainsi situées sur une aire d'alimentation de captage (AAC) ou sur une commune sur laquelle se situe un captage prioritaire. « L'enjeu eau est un argument fort pour présenter l'intérêt de l'agriculture biologique », détaille Bénédicte Rebeyrotte, responsable du pôle conversion au Gab d'Île-de-France. Le Gab a signé une convention avec l'agence de l'eau Seine-Normandie pour animer des actions de sensibilisation et de conversion sur les territoires à enjeux eau. Mais le groupement cherche aussi à développer directement des partenariats avec des maîtres d'ouvrage locaux (syndicats d'eau ou collectivités). « Cela permet de mettre en place des actions plus ciblées sur un petit territoire », ajoute Bénédicte Rebeyrotte. Il a ainsi signé fin 2012 un partenariat de cinq ans avec Suez Environnement pour développer l'agriculture biologique sur les AAC de Flins-Aubergenville. Il travaille aussi ponctuellement avec Aquibrie ou Eau de Paris pour organiser des journées de sensibilisation auprès des agriculteurs. Depuis début 2015, le groupement a enregistré une nette progression des conversions. « Les années précédentes il y avait encore des incertitudes concernant la PAC. Aujourd'hui la revalorisation de l'aide à la conversion de 200 à 300 euros/ha/an joue certainement son rôle dans la dynamique », explique Bénedicte Rebeyrotte. Au niveau national, selon les derniers chiffres de l'Agence bio, ce sont pas moins d'une dizaine de conversions qui sont recensées chaque jour. Depuis le début de l'année, plus de 1 500 agriculteurs se sont ainsi lancés.Portail documentaire "Agriculture biologique et développement local"
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