Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
Accueil > Actualités > Eau > La Shem modernise son usine
EAU

La Shem modernise son usine

PUBLIÉ LE 1er SEPTEMBRE 2015
LA RÉDACTION
Archiver cet article
Toute l'information de cette rubrique est dans : Hydroplus
Le magazine des professionnels de l’eau et de l’assainissement.
En rénovant son site de production de Saint-Géry dans le Lot, la Société hydroélectrique du Midi (Shem) a presque doublé sa capacité de production. L'usine, construite en 1969, comprenait trois groupes de production d'électricité. Chacun a été remplacé par un nouveau système plus performant développé par une PME sétoise, PMGA, basé sur l'utilisation d'alternateurs à aimants permanents fonctionnant à vitesse lente (115 tours par minute). « C'est une technologie qui a d'abord été développée dans l'éolien avant d'arriver dans l'hydroélectricité. Elle permet d'éliminer le multiplicateur de vitesse en couplant l'alternateur directement à la turbine », explique Alain Malbert, chef de groupement des usines du Lot. L'absence de multiplicateur permet d'augmenter le rendement de production d'électricité de 26 % et de diviser le bruit ressenti dans l'usine par dix. Ce nouveau système n'a plus besoin d'huile pour fonctionner, ce qui représente une économie de 1 000 litres et supprime le risque de pollution de l'eau en cas de défaillance. « Le système est plus coûteux qu'un alternateur classique mais requiert moins de maintenance », ajoute Alain Malbert. Par ailleurs, sur le barrage, en amont de ces trois groupes de production, un quatrième dispositif a été installé permettant d'augmenter la production d'électricité de l'usine de 20 %. C'est une turbine VLH (very low head) qui a été choisie. Développé par la société MJ2 Technologies, le dispositif breveté est conçu pour turbiner de très basses chutes, de 1,5 à 4,5 m. Sa mise en pratique entraîne peu de coûts de génie civil (ouvrage d'amenée). « La turbine est totalement immergée, il n'y a donc ni impact visuel ni impact sonore », explique Marc Leclerc, président de MJ2 Technologies. « De plus, en tournant très lentement, elle laisse les poissons passer sans dommages. Cela évite de construire un ouvrage de dévalaison », ajoute Alain Malbert. La turbine VLH a aussi la capacité de s'adapter à des variations de chute jusqu'à 40 %. Mais elle ne peut pas être installée sur de petits cours d'eau car elle a besoin d'un débit minimum de 10 m3 /s pour fonctionner. MJ2 Technologies a réalisé une cinquantaine d'installations en France et à l'étranger. La Shem envisage d'équiper d'une turbine VLH un nouvel ouvrage en cours de réalisation dans le cadre de la société d'économie mixte (SEM) qu'elle a créée avec la ville d'Uzerche en Corrèze. Ces deux nouvelles technologies permettent ainsi à l'usine de Saint-Géry d'augmenter sa production de 46 %, soit 2 800 MWh de plus par an pour un investissement d'un coût de 6 millions d'euros. PRB
PARTAGEZ
À LIRE ÉGALEMENT
Les rencontres : Groupe Everwatt, l'autoconsommation collective en action
Les rencontres : Groupe Everwatt, l'autoconsommation collective en action
Un programme d'accompagnement pour les PME du secteur de l'eau
Un programme d'accompagnement pour les PME du secteur de l'eau
Ressource en eau et agriculture bio/3 | Lons laboure en tous sens
Ressource en eau et agriculture bio/3 | Lons laboure en tous sens
AmaRex Pro : en force contre les lingettes
AmaRex Pro : en force contre les lingettes
Tous les articles Eau
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS