Quatre ans après son lancement, le programme Optima-Pac (optimisation des performances et maîtrise des impacts sur le milieu marin des pompes à chaleur en eau de mer) est arrivé à son terme. Pour mesurer l'impact écologique des pompes à chaleur (PAC), des profils de températures et des prélèvements biologiques ont été effectués au niveau du pompage et du rejet de chaque installation pendant une année complète. Les effets des PAC sur la température du milieu sont limités en intensité dans les quatre premiers mètres de la colonne d'eau, et les chercheurs n'ont pas détecté d'impact écologique sur le plancton. Sur le benthos, c'est-à-dire les organismes vivants à proximité du fond de la mer, l'effet est très limité spatialement, mais il est nécessaire de veiller à respecter les zones patrimoniales sensibles où vivent les posidonies par exemple. Autre objectif du projet : la mise au point d'un outil interactif pour évaluer la faisabilité technico-économique et environnementale d'un projet de pompes à chaleur en eau de mer pour les aménageurs ou collectivités locales. Cet outil d'aide à la conception, qui reste sous la maîtrise des partenaires industriels du projet, est le résultat une approche systémique qui intègre les critères d'environ-