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Accueil > Actualités > Eau > Le prix de l'eau non potable
EAU

Le prix de l'eau non potable

PUBLIÉ LE 1er OCTOBRE 2015
LA RÉDACTION
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Le magazine des professionnels de l’eau et de l’assainissement.
Alors que Paris avait longuement hésité en 2009 à conserver en activité son réseau d'eau non potable, elle en fait aujourd'hui un outil majeur de son adaptation au changement climatique. La baisse attendue du débit de la Seine de près de 30 % associée à une hausse significative des températures liée aux îlots de chaleur concourent à une réflexion poussée pour réduire la pression sur la ressource et accroître la place de l'eau dans la ville. L'adoption d'un schéma directeur d'eau non potable fin septembre doit permettre, d'ici à 2020, de rénover le réseau, de diversifier ses ressources et ses usages pour un montant d'investissements de 60 millions d'euros sur six ans. Le réseau d'eau non potable parisien, qui date de 1860, est unique en France. Il comprend trois usines de production, quatre usines de relevage, sept réservoirs, un château d'eau et 1 700 km de canalisations. Aujourd'hui, la consommation d'eau non potable atteint 300 000 m3 , dont 99 % sont utilisés par les services municipaux. Eau de Paris souhaite diversifier son alimentation aujourd'hui uniquement assurée par la Seine et l'Ourcq. Elle réfléchit ainsi à l'utilisation des eaux d'exhaure, un gisement de 27 000 m3 /jour actuellement rejetés dans le réseau d'assainissement, ou encore à la récupération d'eaux pluviales et la réutilisation des eaux de vidange des piscines. Une première expérimentation de réinjection dans le réseau d'eau non potable des eaux d'exhaure est menée dans un parking parisien, l'occasion, en l'absence de réglementation, de définir les critères qualitatifs d'acceptabilité. Si les usages existants, en particulier l'arrosage des espaces verts, peuvent être accrus, il est nécessaire de les élargir notamment au lavage des véhicules municipaux et privés comme ceux d'Autolib', de Vélib' ou de la RATP. Eau de Paris veut enfin, avec le concours du Syndicat intercommunal d'assainissement de l'agglomération parisienne, remettre en service 2 700 réservoirs de chasse utiles à l'entretien du réseau secondaire des égouts. Globalement, la régie parisienne reconnaît ainsi la valeur de l'eau non potable et veut établir un modèle économique pour cette ressource. Celle-ci pourrait séduire de nombreux clients si elle répond en quantité et en qualité à leurs besoins pour un coût qui sera réévalué mais qui restera toujours très inférieur à celui de l'eau potable.
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