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Accueil > Actualités > Eau > COP21 : Rain Cell Africa, pour une meilleure gestion de l'eau en Afrique
EAU

COP21 : Rain Cell Africa, pour une meilleure gestion de l'eau en Afrique

PUBLIÉ LE 8 DÉCEMBRE 2015
LA RÉDACTION
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Le projet Rain Cell Africa pourrait bouleverser la gestion de la ressource en eau dans les pays africains, très affectés par la variabilité des précipitations. Un partenariat entre des scientifiques de l'IRD du laboratoire d'étude des transferts en hydrologie et environnement de Grenoble (LTHE), de Geoscience environnement Toulouse (GET) et du laboratoire de matériaux et environnement (Lame) de l'université de Ouagadougou, au Burkina Faso, a permis de développer cet outil économique pour enregistrer les précipitations. « Les données des réseaux météorologiques locaux se dégradent par manque de suivi et de moyens économiques. Les radars météorologiques sont trop onéreux pour ces pays, et les satellites ne fournissent pas encore la pluie avec la précision spatiale et temporelle nécessaire. Nous avons donc eu l'idée d'utiliser le réseau de téléphonie mobile pour quantifier les précipitations », détaille Frédéric Cazenave, ingénieur de recherche au LTHE. En effet, la pluie atténue les signaux hertziens. Il est donc possible de quantifier l'eau tombée en fonction du signal qui se propage entre deux antennes. D'autant que ces données sont enregistrées par les opérateurs téléphoniques pour la maintenance des antennes. Utiliser des infrastructures existantes pour limiter les coûtsEn utilisant des infrastructures existantes, Rain Cell offre un maillage plus complet du territoire sans nécessiter d'investissements. « Au Burkina Faso, l'opérateur téléphonique Telecel Faso détient 600 pylônes. Cela signifie 600 points de mesure potentiels, soit 600 pluviographes virtuels », précise Frédéric Cazenave. Le procédé a été validé sur une zone test équipée de pluviographes et d'un radar météorologique. Il détecte plus de 90 % des événements pluvieux. Cet outil pourrait, par exemple, aider à mieux évaluer localement les risques de sécheresse. En recevant les données en temps réel, il serait aussi possible d'élaborer des cartes de risque d'inondations ou d'alimenter des modèles hydrologiques. En Afrique, on estime à 180 000 le nombre de pylônes et donc de points de mesure potentiels, en particulier dans les zones urbaines plus équipées. Expérimentations au Burkina Faso et bientôt au MaliEncore faut-il convaincre un opérateur de téléphonie mobile de fournir ses données de maintenance. Pour l'instant, un acteur local, Telecel Faso, a participé à la première phase du projet, mais les chercheurs sont aussi en discussion avec Orange pour une expérimentation au Mali. La deuxième phase vise à développer d'ici deux à trois ans des outils opérationnels (cartes des précipitations en temps réel) en collaboration avec les services nationaux de météorologie au Burkina Faso et au Mali. « Lors du colloque international organisé en avril dernier à Ouagadougou, de nombreux services météorologiques se sont montrés intéressés par la technologie de même que le Programme des Nations unies pour le développement », s'enthousiasme Frédéric Cazenave. PRBLe projet Rain Cell Africa
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