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EAU

Une bouée pour la baie de Seine

PUBLIÉ LE 1er MARS 2016
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Hydroplus
Le magazine des professionnels de l’eau et de l’assainissement.
Smile a été mise à l'eau en juin 2015. Cette bouée nouvelle génération pesant 5 tonnes à vide assure un suivi environnemental de la baie de Seine à haute fréquence, c'est-à-dire l'enregistrement, toutes les quinze minutes, de la température, de la salinité, de la turbidité, de l'oxygène dissous et de la fluorescence. « Cela apporte une compréhension plus fine des phénomènes et permet d'acquérir des données longues et précises », détaille Franck Jacqueline, chercheur à l'Ifremer et partenaire scientifique du projet avec l'université de Caen. Ces données alimentent les modèles développés par l'Ifremer en courantologie et permettront de mieux suivre les phénomènes d'eutrophisation. Pour assurer son autonomie, Smile est équipée d'un système de production d'électricité unique, basé sur la récupération d'énergie de la houle couplée à des panneaux solaires. « Elle est composée de différents compar ti ments remplis à moitié d'eau. Avec la houle, l'eau circule d'une cellule à l'autre par un chemin à sens unique équipé d'une turbine. Il s'agit du seul système houlomoteur qui a recours à un fonctionnement hydraulique », assure Jean-Luc Longeroche, président de la société GEPS Techno, qui a conçu le procédé. Une puissance de 160 W est installée. Les panneaux solaires complètent les apports en électricité lorsque la houle est faible. La bouée a été référencée comme plateforme expérimentale dans le cadre du projet Captiven, visant à développer des outils innovants en métrologie environnementale. Elle teste actuellement un capteur nouvelle génération permettant de mesurer la quantité et l'état de la population de phytoplancton, en temps réel et par fluorescence. « Les capteurs classiques de fluorescence détectent la présence d'un bloom phytoplancto-nique, mais sans le quantifier ou le qualifier », ajoute Franck Jacqueline. Une meilleure connaissance de ces phénomènes constitue un enjeu sanitaire, car ces blooms peuvent être toxiques et affecter la production de coquillages destinés à la consommation humaine. D'autres types de capteurs seront testés, comme un autoanalyseur de sels nutri-tifs (nitrates, phosphates, ammonium) et des sondes nucléiques. Le projet a bénéficié de financements des fonds européens Feder et de l'agence de l'eau Seine-Normandie. PRB
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