L’agence de l’eau Adour-Garonne, le conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques, l’Association des techniciens de l’assainissement non collectif 64, la Chambre nationale de l'artisanat des travaux publics, des paysagistes et activités annexes (CNATP), ainsi que la Capeb des Pyrénées-Atlantiques se sont retrouvés le 4 mars à Pau pour signer une nouvelle mouture de la charte qualité pour l’assainissement non collectif (ANC) en vigueur depuis 2009. Cette fois-ci, la Fédération du bâtiment et des travaux publics des Pyrénées-Atlantiques (FFBTP64) participe à la démarche qui vise à réaliser des installations adaptées et respectueuses de l’environnement.
20 % de la population en ANCL’enjeu est important dans un département où l'assainissement individuel concerne 20% de la population avec 1 000 nouveaux dispositifs créés par an. D’après l’agence de l’eau, en 2014, sur les 65 000 recensés, 500 ont été réhabilités. «La nouvelle charte ne change rien sur le fond. Cela a été l’occasion d’actualiser le volet réglementaire et de préciser les lignes de partage entre ceux qui financent – nous et le Département – et ceux qui réalisent les travaux dans les règles de l’art. Nous avons ajouté l’obligation pour les entreprises qui souhaitent bénéficier du label de qualité de suivre une formation de mise à niveau en fonction des évolutions réglementaires et techniques. Elle est mise en place par le comité de pilotage qui va dorénavant faire le point une fois par an », explique Véronique Mabrut, directrice de la délégation territoriale de l’agence de l’eau à Pau. A ce jour, une quarantaine d’entreprises ont signé la charte qualité. Une douzaine d’autres sont sur les rangs pour adhérer.Christiane Wanaverbecq