L’ONG Surfrider a demandé aux organisateurs de rendre publiques les données sur la qualité de l’eau de la Seine. Les bulletins hebdomadaires ne sont plus publiés depuis le début Jeux olympiques.
Surfrider a demandé le 8 août aux organisateurs des Jeux olympiques de rendre publiques les analyses de l’eau de la Seine et de mettre à jour les bulletins hebdomadaires de la préfecture. Ceux-ci ne sont plus publiés depuis le début des Jeux olympiques.
La demande de l’association fait suite à la publication de deux articles sur le média Mediapart - qui a récupéré l’ensemble des résultats -, qui révèle que la qualité de l’eau n’était suffisante que deux jours sur dix depuis le début des épreuves. " Il est de la responsabilité des organisateurs de faire preuve d’une transparence complète à la fois pour la sécurité des athlètes, mais aussi pour l’information des citoyens, notamment dans le contexte de la baignabilité de la Seine à l’été 2025", a avancé l’ONG dans un communiqué.
Surfrider qui avait entamé sa propre campagne de prélèvements depuis avril dernier, a réalisé un dernier test le 15 juillet dernier et n’a ensuite plus eu accès aux sites de compétition. " Les parties prenantes organisatrices des JO, ne nous ont donné aucune autorisation malgré notre demande dans notre lettre ouverte ", a déploré l’ONG. " Nous avons dû nous en remettre aux données communiquées par le CIO dans ses briefings quotidiens. Les informations données sont peu claires et peu précises sur les méthodologies et les paramètres dont il est question dans leur communication ", a-t-elle déploré.