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Accueil > Actualités > Eau > La future Step de Cagnes-sur-Mer sera à énergie positive
EAU

La future Step de Cagnes-sur-Mer sera à énergie positive

PUBLIÉ LE 29 AVRIL 2016
LA RÉDACTION
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84 millions d'euros TTC. C'est le montant du marché remporté par un groupement mené par OTV, filiale de Veolia* pour la conception, la réalisation, l'exploitation et la maintenance (CREM) de la station d'épuration de Cagnes-sur-Mer. Le contrat de 9 ans comptera 4,5 ans d'études et de travaux puis 4,5 ans d'exploitation. Le cahier des charges prévoit que la nouvelle Step d'une capacité d'environ 147 000 EH produise plus d'énergie qu'elle n'en consomme grâce à une unité de production de biométhane. Elle devrait aussi être la première Step en France à être certifiée Breeam veyy good. « La Step actuelle était à saturation. Située en plein centre-ville, elle génère aussi des nuisances olfactives », détaille Hervé Paul, président de la commission Eau, assainissement et énergie de la métropole Nice Côte d'Azur et vice-président du syndicat Symisca en charge du projet. La Step actuelle gère les effluents de la ville de Cagnes, située sur le territoire de la métropole niçoise mais aussi les effluents de trois autres communes, Villeneuve-Loubet, Saint-Paul de Vence et La-colle-sur-Loup appartenant à la Communauté d'agglomération de Sofia-Antipolis. Un syndicat mixte fermé, le Symisca a donc été créé entre les trois communes qui ont la compétence eau et assainissement et la métropole Nice Côte d'Azur pour construire et exploiter la nouvelle Step. « Nous avons choisi de mettre en place un marché de type Crem pour garantir les performances de la station sur le long terme. Le concepteur travaille directement avec l'exploitant », précise Hervé Paul. Le process sera constitué de 4 ouvrages de traitement primaire et de 6 biofiltres Biostyr Duo qui permettront de s'adapter aux variations de charge de la station. Pour limiter ses consommations d'énergie, les systèmes de pompage et d'aération seront équipés de moteurs à variateurs de vitesse ou de moteurs à haut rendement. La chaleur des eaux traitées sera récupérée pour être réutilisée par le digesteur. Par ailleurs, le sécheur de boues fonctionnera à basse température pour atteindre de 60 à 90 % de siccité. Les trois quarts de ses besoins thermiques seront assurés par la récupération de l'air chaud en sortie. « Des panneaux solaires seront installés. Ils alimenteront le digesteur en eau chaude », ajoute Hervé Paul. La Step étant conçue dans la perspective d'une augmentation du nombre d'habitants, elle ne produira pas suffisamment de boues dans un premier temps pour optimiser la production de biométhane. Elles seront donc complétées par des déchets alimentaires issus d'un partenariat avec Veolia propreté. Enfin, un espace au sein du bâtiment a été prévu pour installer des unités pilotes. « Il y aura des arrivées d'eau à différents stades de traitement pour pouvoir effectuer des recherches plus approfondies », explique Hervé Paul. En particulier pour améliorer le traitement des micropolluants, à la demande de la collectivité.  Sur le terrain de l'ancienne Step, un bassin tampon sera construit pour pouvoir stocker des pluies de temps de retour 6 mois. Cette zone en bord de mer constituant le point le plus bas, les eaux des réseaux seront ensuite relevées jusqu'à la nouvelle Step située sur une ancienne friche industrielle. L'émissaire en mer sera aussi reconstruit mais il fera l'objet d'un autre marché. La Step devrait être mise en route fin 2019.Si cette Step devrait être la première à être certifiée Breeam, la métropole niçoise compte bien faire de la station de Vence la première Step entièrement certifiée HQE. « Nous avons travaillé avec Certivea pour développer un référentiel HQE pour les stations d'épuration », complète Hervé Paul. La bascule des effluents est en cours et la certification pourrait avoir lieu en fin d'année.* Le groupement est aussi constitué par Jean Spada, SMBTP, Soletanche Bachy France, AI Project, Cabinet Merlin, ABC Architectes et Veolia eau 
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