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Eau : Villefranche capitalise sur son autosurveillance

PUBLIÉ LE 9 JUIN 2016
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Le territoire de l’agglomération de Villefranche-sur-Saône est divisé en 9 systèmes d’assainissement. Le plus important qui inclut la commune de Villefranche et ses voisines, soit 50 000 habitants, est équipé d’une station d’épuration de 130 000 EH et de 237 km de réseaux dont 50% unitaire. Entre 2009 et 2015, ce réseau géré en régie est passé de 135 déversoirs d’orage à 66, 72 ayant pu être supprimés de par leur absence d’impact hydraulique sur le réseau. Sur ce nombre, 26 déversoirs ont une charge supérieure à 120 kg de DBO5 et sont donc concernés par l’autosurveillance réglementaire.Le programme d’autosurveillance a été déployé entre 2010 et 2013. Il portait sur les déversoirs représentant 70% des volumes déversés (6 ouvrages), ceux de charge supérieure à 600 kg de DBO5 (2 ouvrages) complétée dans le cadre de la dérogation « des 70% » par une modélisation annuelle des ouvrages non équipés (66 ouvrages). « Nous avons eu de la chance, le nouvel arrêté ne modifiera pas notre dispositif », observe Gaël Lorini, responsable de la qualité des eaux à Villefranche Beaujolais Agglo. C’est la société Coma qui a installé l’instrumentation des déversoirs avec des sondes hauteur sur vitesse (sondes ultrasons, sondes piezométriques, doppler). A cette occasion, le bureau d’étude a même expérimenté une nouvelle loi de déversement selon l’inclinaison du clapet équipant un déversoir. « Cette formule permet d’estimer les débits déversés à partir de l’angle d’ouverture du clapet ; elle donne pour le moment de bons résultats. Cela pourrait fournir une méthode d’estimation des débits peu coûteuse pour les DO supérieurs à 120 kg de DBO5. Il suffit d’investir dans un inclinomètre. Nous continuons donc de la tester sur l’un de nos déversoirs  », précise le responsable.A Villefranche, les points d’autosurveillance du réseau sont télétransmis à un logiciel de supervision puis exploités en modélisation. La collectivité conserve 7 points supplémentaires non réglementaires, 3 points de mesure réseau et 4 postes de refoulement qui serviront à étoffer sa démarche de diagnostic permanent. Celle-ci a été initiée dès 2015 avant que l’arrêté ne l’impose d’ici à 2020 pour les collectivités de plus de 10 000 EH. « Nous avons suivi les préconisations du Graie qui, au sein de ses groupes de travail, a déjà mené une réflexion sur l’intérêt d’optimiser les données d’autosurveillance. L’idée étant que quitte à investir dans l’instrumentation du dispositif réglementaire, autant s’en saisir pour aller plus loin. Nous avons donc décidé d’utiliser nos points d’autosurveillance et la modélisation des déversoirs pour élaborer un diagnostic permanent du réseau », poursuit Gaël Lorini. Ce diagnostic va permettre à Villefranche d’estimer le taux d’eaux claires parasites de son réseau, son taux d’envasement, les sur- et sous-capacités du réseau, d’évaluer l’impact sur la qualité du milieu des volumes déversés et plus globalement d’améliorer l’exploitation. En outre, pour se conformer aux nouveaux objectifs concernant les performances des réseaux par temps de pluie, la collectivité va lancer un gros programme de travaux de 76 millions d’euros, incluant la construction de huit bassins d’orages. « C’est important car aujourd’hui, nous n’arrivons à respecter aucun des trois critères de conformité exigés. Nous en sommes sur 2015 à 94 % de flux massique et hydraulique collectés au lieu de 95% et nos déversoirs rejettent plus de 20 fois par an », souligne le responsable.alexandra DelmolinoCliquez ici pour découvrir les autres articles de ce dossier.
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